Publié dans Société

Lutte contre le cancer - La Polyclinique d’Ilafy confirme son engagement

Publié le jeudi, 08 août 2024

Sponsor des XXIIèmes journées de la cancérologie de Madagascar. La Polyclinique d’Ilafy a participé activement aux activités organisées dans le cadre de cet évènement, les 7 et 8 août à Mahajanga. Une occasion pour la Polyclinique de réitérer son engagement dans la lutte contre le cancer. Des spécialistes issus de l’établissement sont intervenus sur diverses thématiques. Le Pr Florine Rafaramino, chef de pôle d’oncologie et de radiothérapie au sein de la Polyclinique d’Ilafy, figure parmi ces intervenants. Cette présidente d’honneur de l’association d’Appui à la Radiothérapie et l’Oncologie de Madagascar (AROM) a précisé que certains cancers sont dits familiaux, c’est-à-dire héréditaires ou génétiques. Le cancer du sein et celui de la prostate en font partie. D’après cette spécialiste, la vigilance doit être de mise, compte tenu des risques élevés de développer une tumeur.

L’anamnèse familiale oncologique ou retraçage des antécédents médicaux oncologiques d’une famille, permet d’évaluer un risque empirique de développer certaines tumeurs malignes. Cette anamnèse est essentielle pour préciser l’indication au dépistage d’une prédisposition génétique au cancer. Le Pr Rafaramino a ainsi insisté sur l’importance et la nécessité d’une consultation familiale en oncologie pour des résultats effectifs dans la détection précoce et pour l’efficacité du traitement.
Pour une communication médicale adéquate
Soignant/patient, soignant/soignant, patient/patient. La communication médicale s’avère très complexe quoi qu’elle joue un rôle important dans le traitement d’un patient cancéreux. L’intervention du Dr David Khelif, expert en cancérologie à la Polyclinique d’Ilafy, s’est focalisée sur les enjeux et apports d’une communication médicale adéquate dans la prise en charge du patient cancéreux. « L’annonce d’un diagnostic est toujours difficile. Dans la majorité des cas, la vérité concernant le diagnostic d’une maladie cancéreuse est énoncée au patient, en connaissant toute l’ambiguïté des termes et toute la connotation pronostique », avance l’expert. Il a pris l’exemple des mots « tumeur maligne », lesquels laissent un espoir de guérison par rapport au mot « cancer », synonyme de mort. « Le traitement repose également sur un processus de prise en charge globale, collaborative et pluridisciplinaire. La communication entre les soignants doit donc être claire et limpide, pour qu’une décision bien réfléchie en ressorte », informe le médecin. Il a également insisté sur l’importance de la communication patient/patient. Un patient doit pouvoir parler de sa maladie sans retenue, à d’autres patients ou à ses proches. Cela témoigne de son acceptation de la maladie, ce qui l’aidera, son entourage ainsi que le soignant à vivre au mieux sa maladie.
Pour information, la Polyclinique d’Ilafy dispose d’un pôle d’oncologie et de radiothérapie, opérationnel depuis mars 2015. Ce pôle possède des ressources matérielles à la pointe de la technologie ainsi que des ressources humaines compétentes. Le laboratoire d’anatomopathologie a également été créé et est opérationnel depuis le début de cette année. Il joue un rôle crucial dans l’identification des cellules cancéreuses. Les examens anatomopathologiques permettent d’avoir un diagnostic précis, déterminant le type de cancer, son stade et son agressivité. Les résultats pourront orienter les soins et les traitements. Une décision thérapeutique pourrait ainsi être prise...
Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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