Publié dans Société

Atrocité à Toamasina
 - Un Réunionnais retrouvé mort égorgé

Publié le lundi, 19 août 2024


A nouveau des faits sanglants liés aux atrocités des bandits à Toamasina, tôt hier matin. Le pire, c'est que ces tueurs s'en étaient pris cette fois-ci à un ressortissant étranger qu’ils ont égorgé. La victime est un Réunionnais résident, répondant au nom de Frédéric Marimoutou (62 ans), qui était le directeur d'une société exportatrice dans la capitale Betsimisaraka, sans plus de commentaires. Le faits se seraient produits vers 2h du matin  et juste sur le chemin qui se trouve à quelques pas de l'hôpital dit "manarapenitra" de Morafeno à Toamasina. Le Réunionnais était sur le point de regagner l'hôtel où il séjournait, à Salazamay, lorsque ce dernier s'est fait mortellement agresser ainsi. Pour l'heure, aucun indice ne permet d'établir si le sexagénaire a voyagé en voiture, en tuk-tuk ou en cyclo-pousse au moment des faits.
La seule certitude, c'est que des inconnus l'ont trouvé en train d'agoniser en pleine rue et transporté rapidement à l'hôpital. "Malheureusement, ledit Réunionnais n'a pas tenu longtemps le coup et a succombé avant même que les médecins n'aient pu le sauver", précise une source d'information locale. Pour le moment aussi, aucun autre complément d'information n'a filtré sur sa situation matrimoniale. Cependant, des bribes glanées au niveau d'une source ont avancé que les activités du Réunionnais, à Toamasina, devrait arriver à leur terme. Ce qui sous-entend qu'il aurait également envisagé de retourner à La Réunion d'ici quelque temps. La Force d'intervention de la police (FIP) Toamasina a transporté la dépouille de la victime à la morgue et fait le constat. En même temps que cela, la Police judiciaire (PJ) a démarré une enquête. Bien que celle-ci ne soit encore qu'à ses balbutiements, les bruits courent qu'une femme suspecte dans l'affaire serait déjà activement recherchée. Cette affaire prouve que l'insécurité tend à regagner du terrain dans la cité portuaire de l'Est, ces temps-ci. Affaire à suivre.


Franck R./Kamy

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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