Publié dans Société

Parc national de l’Isalo - Mesures renforcées contre les feux !

Publié le lundi, 19 août 2024



Quatre hectares de plus partis en fumée. La savane au bord du parc national de l’Isalo a de nouveau été ravagée par les flammes, dans la soirée de samedi dernier. Mais les feux ont pu être maîtrisés en moins de 3 heures, grâce aux interventions immédiates de la Brigade spéciale et des communautés locales. L’origine des feux n’est pas encore déterminée, mais cela pourrait provenir de l’inattention, à partir d’une cigarette jetée sur la savane par exemple, à en croire Ony Rakotoarisoa, directeur général de l’organisme « Madagascar National Parks » (MNP). Il s’agit du second cas d’incendie survenu aux environs de ladite aire protégée. La première s’est produite le 3 août dernier, touchant plus de 400 ha de surface, dont le circuit « Malaso » au sein de l’aire protégée.
En cette période de feux, l’organisme MNP renforce les mesures de prévention des incendies et de protection des aires protégées. La mise en jour de la stratégie de lutte se fait chaque année. La détection des feux se fait à temps, grâce au système de suivi satellitaire, utilisant les données de l’agence publique NASA. Dès qu’un point est détecté par satellite, le gestionnaire de l’aire protégée reçoit un SMS automatique ainsi qu’un e-mail. Cela accélère les interventions immédiates. Outre le satellite, les drones et le système GPS sont également utilisés pour caser en temps réels les feux.
Par ailleurs, toutes les aires protégées gérées par le MNP recensent des guetteurs de feux, mobilisés jours et nuits sur les coins stratégiques. Une fois un feu déclaré, ils informent dans l’immédiat les gestionnaires des parcs afin de mobiliser la brigade spécifique ainsi que les communautés environnantes. Le parc national de l’Isalo compte 16 zones stratégiques où les guetteurs sont fixés, d’après le DG du gestionnaire des aires protégées. D’ailleurs, leur présence a facilité la maîtrise des feux le week-end dernier, malgré les coups de vent. Aussi, des réservoirs contenant des eaux de pluie sont disponibles auprès des parcs. On les utilise pendant la période de feux afin d’éteindre les flammes. A cela s’ajoute la mise en place de pare-feux.
En outre, les activités de sensibilisation et d’éducation des communautés riveraines aux alentours des aires protégées se font au long de l’année. Ceci dans le but de les conscientiser sur l’importance de la lutte contre les feux de brousse et de forêt, ainsi que de leur impliquer dans les activités y afférentes. De plus, le recyclage annuel des acteurs renforce la lutte. 194 acteurs ont pu être formés pour l’Isalo, selon les informations recueillies. Quoi qu’il en soit, la lutte contre les feux de brousse et de forêt requiert l’engagement et l’implication de tout un chacun, que ce soit la communauté de base, les citoyens, les acteurs et les autorités...
Recueillis par P.R.


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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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