Publié dans Société

Gratuité dans les établissements publics - Des faveurs pour les enfants défavorisés !

Publié le mardi, 27 août 2024
 Tous les directeurs d’établissement doivent accueillir les enfants dans les listes présentées par les présidents des Fokontany, d’après la ministre de l’Education nationale Tous les directeurs d’établissement doivent accueillir les enfants dans les listes présentées par les présidents des Fokontany, d’après la ministre de l’Education nationale Photo d’illustration

« Tous les établissements scolaires doivent accepter la scolarisation gratuite des enfants issus des familles les plus démunies ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), l’a précisé hier. Une déclaration faite à deux semaines de la rentrée scolaire pour l’année 2024-2025. Concrètement, cette mesure s’applique en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, à travers la mobilisation des présidents de Fokontany. Ces derniers auront pour mission d’identifier les enfants défavorisés, en âge d’être scolarisés mais qui ne le sont pas, dans leurs quartiers. « Après des enquêtes, une liste des enfants identifiés sera dressée par les présidents de Fokontany et sera transmise aux directeurs d’établissements publics les plus proches, que ce soit une école primaire publique (EPP), un collège d’enseignement général (CEG) ou un lycée. Les enfants dans la liste n’alloueront ni droit d’inscription, ni contribution parentale », déclare la ministre de tutelle.

Contribution parentale
Outre ceux des enfants démunis, les parents de la majorité des autres élèves inscrits dans les EPP, CEG et lycées allouent chaque année une cotisation, dont le montant est déterminé durant la réunion de la communauté éducative FEFFI. Cette contribution parentale prend en charge tous les besoins, à l’exemple des tables-bancs, les nouvelles constructions, le paiement de salaire des enseignants FRAM non subventionnés, etc. En général, le montant varie entre 50.000 et 80.000 ariary par parent par an auprès des établissements publics. Pour une CEG dans la Circonscription scolaire (CISCO) de la ville d’Antananarivo, la contribution parentale s’élève à 72.000 ariary pour cette année scolaire 2024-2025, avec 4 enseignants FRAM à prendre en charge. La ministre de l’Education a, pour sa part, précisé qu’aucune somme ne devrait être tirée des parents, à part la cotisation pour payer le salaire des enseignants non fonctionnaires. Autrement dit, la contribution parentale ne devrait prendre en compte que ce volet. Les autres besoins seront ainsi en suspens.
Recrutement en suspens
La plupart des établissements publics, depuis les EPP jusqu’aux lycées, en passant par les CEG, enregistrent encore des enseignants non fonctionnaires (ENF). Ceci malgré les efforts déployés pour le recrutement de plusieurs milliers de fonctionnaires chaque année, ou encore pour l’octroi de subventions pour les plus anciens. Les enseignants non subventionnés sont ainsi à la charge des parents d’élèves. Certains d’entre eux reçoivent des vivres ou autres contreparties de l’enseignement donné aux élèves, en sus ou à la place d’un salaire. Ils constituent ainsi des « charges parentales supplémentaires ». Raison pour laquelle le ministère de tutelle a décrété la suspension de nouveaux recrutement d’ENF ainsi que de bénévoles depuis 2020. Cette suspension reste en vigueur durant cette année scolaire, d’après le numéro Un du MEN.
Quoi qu’il en soit, tous les responsables, que ce soient ceux auprès des Fokontany que ceux des branches du MEN, depuis les directeurs d’établissements publics jusqu’aux CISCO et DREN (Directions régionales de l’éducation nationale), sont priés d’appliquer les consignes.
P.R.




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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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