Publié dans Société

Circulation - Les embouteillages débutent avec la rentrée

Publié le mercredi, 04 septembre 2024



 Inséparables avec la rentrée scolaire. Les embouteillages monstres sont omniprésents dans les rues de la Capitale et ses environs et empirent de jour en jour.
Depuis le début de cette semaine, déjà, l’encombrement de la circulation a commencé, même si ce ne sont seulement les élèves des écoles primaires qui ont rejoint leur classe. Personne n’est à l’abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides. Il n’y a plus d’heure de pointe.
Il a fallu des heures pour un trajet, effectué en quelques minutes durant la période des vacances, notamment les axes menant vers le centre-ville. Pour les périphéries comme Ampitatafika, Itaosy, Analamahitsy, les élèves sont obligés de partir très tôt de chez eux pour pouvoir arriver à l’heure à l'école ainsi que ceux qui travaillent en ville. “ Depuis la rentrée, nous devons changer nos habitudes. Partir tôt et rentrer très tard”, soutient Lucia, une mère de famille habitant à Ampitatafika.
Outre les embouteillages, le transport en commun et l’insécurité sont aussi un grand problème. “ A cause des embouteillages, bon nombre de taxi-be ne travaillent plus après 18 heures. Cependant, les cours ne s'arrêtent qu’à 17 heures ou plus pour les collèges et lycées”, dixit un élève.
La situation va encore empirer à partir de la semaine prochaine. En effet,  pour la majorité des établissements scolaires publics et privés c’est une nouvelle année scolaire qui commence.
D’autre part, le non-respect du code de la route constitue une faille dans la gestion de la circulation à Antananarivo. Les piétons piétinent la platebande des automobilistes, tandis que les commerçants ainsi que les motocyclistes squattent les trottoirs, créant des désagréments.
Force est de constater que les agents de la circulation sont parfois impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter les trottoirs et aux piétons qui marchent en plein milieu de la chaussée. Et parfois, ces agents ne font que regarder la gabegie qui règne dans la Capitale.

Anatra R.


Fil infos

  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
Pub droite 1

Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

A bout portant

AutoDiff