Publié dans Société

Enlèvement des ordures - Les impôts assurent le bon déroulement des tâches

Publié le mardi, 17 septembre 2024

Plus de 6 mois après sa première utilisation, l'un de ces camions multi-bennes, obtenus par le biais de la coopération avec le Gouvernement Japonais en mars dernier, portant le numéro S 55, a pu déjà parcourir 40.000 km. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), via la Société municipale d'assainissement (SMA), maintient les efforts pour l'assainissement de la Capitale à travers l'enlèvement des ordures ménagères avec les moyens mis à sa disposition. Parmi ces moyens figurent les camions.

Ce camion S 55 a pu effectuer 2.000 voyages depuis sa première utilisation. Cela implique des coûts, non seulement en matière de carburant mais aussi en entretien. La ville d'Antananarivo produit au moins 1.300 m3 de déchets par jour. Afin de transporter ces déchets ménagers au dépôt d’Andralanitra, les camions effectuent 150 déplacements par jour, en consommant quotidiennement 2.500 à 3.000 litres de gasoil. Actuellement, la SMA emploie 760 personnes, et plus de 26 camions sont en état de marche. Environ 2.000 litres de carburant sont dépensés pour l'entretien de ces véhicules.
Ces dépenses sont prises en charge grâce aux impôts perçus par l’Etat. Une partie des Impôts fonciers sur les propriétés bâties (IFPB) et de la Redevance sur les ordures ménagères (ROM) est allouée pour l'enlèvement des déchets ménagers, ainsi que le paiement des salaires pour les employés de la SMA. Cependant, le taux de paiement des impôts dans la Capitale est encore trop bas. Pour l’exercice 2022, la Commune a pu percevoir l’IFPB auprès de 27.166 contribuables, soit un taux de 13,93 %. Toutefois, les impôts assurent le bon fonctionnement des tâches quotidiennes exercées par la Commune. Leur paiement s’avère parmi les contributions demandées aux citoyens pour l’entretien de la ville. C'est ainsi en fonction du taux de recouvrement des impôts que la SMA peut remplir ses missions quotidiennes.
En rappel, durant un compte-rendu réalisé dernièrement par la SMA, les derniers mois de l’année seront plus difficiles car les habitants produisent davantage de déchets ménagers, notamment durant l’été qui rime avec l’abondance des fruits sur le marché. Afin de faire face à cette situation, la SMA mise sur l’augmentation d’effectif des agents qui travaillent dans ce domaine, comme les conducteurs, les éboueurs, les balayeurs de rue.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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