Publié dans Société

Abus de confiance et diffamation - Un traiteur jeté en prison

Publié le mardi, 17 septembre 2024

Scandale pour un chef de famille, traiteur de son état ! Poursuivi pour abus de confiance et diffamation, il fut arrêté par une unité de la Gendarmerie sise à Betongolo, vendredi dernier. Avant-hier, l'affaire a connu un rebondissement. Le suspect fut déféré au Parquet d'Anosy, après quoi le procureur l'a fait placer sous mandat de dépôt à Antanimora.
Les faits. Tout a démarré jeudi dernier lors d'une cérémonie de fiançailles à Ampitatafika. Les familles des futurs mariés ont dû alors improviser et payer de leur poche pour nourrir leurs 150 invités. Tout simplement car le traiteur a fait défection ! Et pourtant, il a bel et bien signé le contrat avec les familles qui devaient lui payer 9 millions d’ariary, payés à trois échelons, et ce, comme coût global des mets prévus pour l'évènement.

Or, le jour J, ses clients ont vraiment paniqué lorsque Monsieur le traiteur a brillé tout simplement par son absence, laissant les invités à leur faim. Dans ces durs moments qui étaient ainsi loin d'être fastes, même les orateurs ou « mpikabary » des deux parties, ont dû improviser pour trouver quoi dire aux invités, durant 4 longues heures !  Dire que la veille de cela, le suspect a encore répondu aux appels téléphoniques des familles de noceurs. Il a donc attendu que le grand rendez soit arrivé pour fausser tout bonnement et subitement compagnie à ses victimes.
Ces dernières n'ont d'autre choix que de porter plainte contre lui auprès de la Gendarmerie. Depuis, l'affaire allait d'un rebondissement à un autre lorsque le suspect s'est fait cueillir dans son domicile situé à Ankadindramamy où il dormait encore. Pour toute explication, le traiteur en cause a argué qu'il a utilisé les 9 millions d’ariary pour payer ses dettes, et ce, de crainte que son créditeur ne se retourne contre lui !  Le dernier mot appartient à la Justice pour trancher sur le sort de ce traiteur sans scrupule et indélicat.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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