Publié dans Société

Programme « Hope » - 300 femmes formées pour franchir le cap de l’autonomisation

Publié le vendredi, 20 septembre 2024

Les femmes ont toujours joué un rôle crucial dans le façonnement de la société, souvent en tant que moteurs de changements significatifs. Cependant, pour qu'elles puissent réaliser leur potentiel, il est essentiel de leur accorder la reconnaissance et le soutien qu'elles méritent. Dans cette perspective, le discours prononcé par la Première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina, lors de la remise de certificats aux participantes du programme « Hope », souligne l'importance d'investir dans l'autonomisation des femmes. En déclarant, « je suis convaincue que les femmes peuvent accomplir des grandes choses », elle met en lumière une réalité incontournable : les femmes, avec un bon accompagnement, peuvent être des catalyseurs de transformation sociale et économique.

Mialy Rajoelina, en tant que marraine de ce programme, joue un rôle essentiel dans sa promotion et son soutien. Sa démarche contribue non seulement à légitimer l'initiative, mais également à galvaniser d'autres acteurs de la société. La formation initiale a duré deux jours et a été dispensée aux épouses des membres des Forces de sécurité au sein des associations FIVAMI, FIVAPOVA, FIVAZA. Cette série de formations est prévue pour se poursuivre dans les autres Régions. Selon les prévisions, elle devrait s'étendre sur environ deux ans. L'objectif est de renforcer les compétences et le soutien des familles des Forces de sécurité, favorisant ainsi un environnement plus solidaire et informé. Avec son engagement à financer 300 femmes pour cette première vague du programme, elle montre l'exemple d'un leadership féminin fort et engagé.
Le programme « Hope », c’est aussi reconstruire des vies
Le programme « Hope », initié par le cabinet Henka Suru, illustre cette vision d'autonomisation. S'adressant à 100.000 femmes à travers Madagascar, ce programme offre une formation en entrepreneuriat et un accompagnement spécifique dans la planification de leurs modèles d'affaires. En effet, ces femmes, originaires de différentes Régions de l'île, auront accès à des sessions de coaching collectif et de développement personnel, renforçant ainsi leur confiance et leur capacité à entreprendre, sans oublier le support financier. La formation proposée par le programme est bien plus qu'une simple opportunité économique. Il s’agit également d’un moyen de repartir de zéro, reconstruire des vies, encourager l'indépendance et créer des exemples inspirants au sein des communautés. Enrichies par leurs expériences et leurs nouvelles compétences, ces femmes pourront jouer un rôle actif dans le développement économique et social de Madagascar.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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