Publié dans Société

Bâtiment et travaux publics - 90 % des infrastructures construites par des ingénieurs malagasy

Publié le vendredi, 20 septembre 2024

Les ingénieurs jouent un rôle important pour le développement de Madagascar. Ils ont des compétences, malgré les difficultés rencontrées au quotidien comme le manque d’effectif et de matériels, ainsi qu’une nécessité de mise à jour régulière de leur connaissance face à la mondialisation et les normes requises pour les constructions internationales. Selon le président de l’association des ingénieurs du bâtiment et des travaux publics (« Fikambanan'ny injenieran’ny asa vaventy malagasy » ou FIAVAMA), 90 % des grandes infrastructures dans le pays sont réalisées par des ingénieurs malagasy. Il en est de même pour les projets présidentiels. D’ailleurs, ils font partie du Comité national de pilotage des partenariats public-privé, sous l'égide de la Présidence de Madagascar.

Face aux défis qui attendent ces ingénieurs, le secrétaire d'Etat chargé des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH), Gérard Andriamanohisoa, a encouragé les écoles d’ingénieurs de collaborer avec l’Etat dans la formation de ces futurs diplômés, qui représentent un grand avenir de ce pays.
L’association FIAVAMA rassemble des ingénieurs BTP sortant des grandes écoles, comme les écoles polytechniques, l’Institut supérieur de la technologie (IST) ainsi que ceux qui ont fait des études à l'étranger. Son slogan est « Construire aujourd'hui, innover pour demain ». Actuellement, Madagascar dispose de plus de 2.000 ingénieurs du bâtiment et travaux publics. Cependant, le pays enregistre encore un retard face à l’évolution de la technologie.
Cette année, FIAVAMA célèbre son 38ème anniversaire. Outre la remise de certificats de reconnaissance aux anciens présidents et membres de l’association, qui s’est tenue jeudi dernier à l’Institut national des infrastructures ININFRA, situé à Alarobia, le secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat a également reçu le sien, hier, durant une autre cérémonie qui s'est tenue au By-pass. Les participants au concours de slogan de l’association ont été aussi primés.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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