Publié dans Société

Hystérie collective au Saint-Michel Itaosy
 - Les victimes choquées et déshydratées

Publié le mercredi, 02 octobre 2024
Hystérie collective au Saint-Michel Itaosy
 - Les victimes choquées et déshydratées Photo d’illustration

Hier, l'information comme quoi des élèves du lycée Saint-Michel à Itaosy auraient fait une présumée crise de possession par l'‘‘ambalavelona’’, a fait le tour des réseaux sociaux. D'après une source, la perte de connaissance d'un élève de seconde après des cris, serait le déclencheur de crise similaire chez au moins 15 autres dans une même classe. Les faits se sont produits en classe et après la gymnastique. Il a alors fallu les transporter d'urgence à l'infirmerie du lycée. Or, un recoupement fait de notre côté réfute totalement la thèse d'une quelconque crise d'‘‘ambalavelona’’.
"Un élève a d'abord perdu connaissance non sans que la victime n'ait émis un cri. Ce qui aurait provoqué une vive émotion chez certains camarades de classe de celle-ci. A preuve, leurs émotions étaient telles qu’en voyant leur premier s'évanouir,  étaient tombées aussi dans les pommes, les uns après les autres", relate le commandant de brigade de Gendarmerie d'Itaosy à ce propos. Et de poursuivre : "D'autant plus que, d'après une source au niveau de l'infirmerie de l'établissement, ces adolescents ont souffert d'une déshydratation. De plus, ils n'auraient dû pas supporter la chaleur post activité physique, dans une salle surchauffée, et qui manquerait d'une aération convenable", a ajouté le commandant.
Plus tard, le parent de l'un des patients a avancé que son enfant s'est plaint de voir une voile noire avant de perdre brusquement connaissance.
Peu après qu'ils ont reçu un soin à l'infirmerie, ces jeunes sont hors de danger, et purent rentrer respectivement chez eux, selon toujours l'information.


Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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