Publié dans Société

Assainissement - Une quarantaine de kilomètres de canaux à nettoyer

Publié le vendredi, 25 octobre 2024

La saison des pluies arrivera bientôt. Les travaux de curage des canaux d’évacuation d’eau ont débuté la semaine dernière dans la Capitale. Selon la Commune urbaine d'Antananarivo, plus d’une quarantaine de kilomètres de canaux sont à vider et à nettoyer pour les six Arrondissements. A travers les travaux de haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), 30 personnes par Arrondissement effectuent cette tâche durant une période de 20 jours. Pour le 1er Arrondissement, la mission consiste à curer un peu moins de trente kilomètres de canaux.

Cela s’explique par le fait que la plupart des 44 Fokontany concernés se trouvent dans les bas- quartiers de la ville d’Antananarivo. Et jusqu’à hier, environ 5 kilomètres de canaux ont pu être nettoyés. « On trouve tout dans ces canaux : des détritus en tout genre composés de récipients en plastique ou en verre, des tissus, des ordures ménagères, et même des matières fécales », a expliqué Rakotoniaina Bruno Serge, délégué au maire du 1er Arrondissement de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces premiers 5 kilomètres de canaux se trouvent dans les Fokontany d’Andranomalina, Manarintsoa-Est et Ampefiloha. En somme, la population a pris l’habitude de jeter ses ordures dans les canaux d’évacuation d’eau, et non dans les bacs destinés à cet effet.
Dans les autres Arrondissements de la Capitale, le constat est le même. Des tonnes de déchets ont été retirés des canaux d’évacuation d’eau, et à cela s'ajoutent les ordures ramassées aux abords avant de procéder au curage proprement dit. C’était le même cas partout, mais à Ampefiloha-Ambodirano et Ambodivonkely, il a fallu vider, au préalable, des camions-bennes remplis d’ordures en utilisant des engins mécaniques. « Une semaine après le démarrage de cette campagne, le bilan fait état d’une dizaine de kilomètres de canaux bien curés et bien nettoyés et où la fluidité de l’écoulement des eaux est bien constatée », indique-t-on. Plusieurs employés au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, la Direction des bâtiments et des travaux publics, le Corps de la Police municipale, la Société municipale d’Antananarivo, ainsi que des employés au sein des différents Arrondissements de la Capitale se sont engagés dans cette lutte effrénée contre la montée des eaux à chaque saison pluvieuse.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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