Publié dans Société

Mort suspecte d'un homme âgé - La thèse d'un vol d'organe écartée

Publié le lundi, 28 octobre 2024



Hier, des sources sur les réseaux sociaux ont avancé que Léonard Rakotoarison, dit Ra Léonard, cet homme âgé, et vivant seul, a été dépouillé de ses organes visuels et que sa langue n'était plus à sa place. Cette affaire qui a provoqué un tollé, s'est produite au domicile même du vieil homme à Ambodiapanga, Fokontany d'Antanetibe. Et que l'information a ajouté que le "vieux" solitaire aurait dîné et parlé encore parfaitement, samedi dernier. Et voilà donc qu'on le retrouvait mort, et dépouillé de ses organes, le lendemain matin.
Ce qui a provoqué à la fois le courroux, d'abord des proches du défunt, mais surtout aussi de la Gendarmerie qui rejette catégoriquement l'information. "En vérité, cet homme est atteint de troubles mentaux associés à un alcoolisme sévère qui lui ont fait perdre la raison. Tout cela l'a rendu asocial et hostile aux autres, surtout enfin malade au point de rendre l'âme", explique le commandant de brigade de Gendarmerie d'Itaosy sur ce point. Et de poursuivre : "Ceux qui l'ont vu dimanche dernier, le malheureux est si squelettique, les yeux  enfoncés dans leurs orbites au point de croire qu'il ne les a plus", continue le commandant.  Autre raison de sa colère, l'officier de Gendarmerie reproche certains dans leur volonté de faire de la désinformation, de dramatiser, histoire de créer un climat de peur, voire de psychose chez l'opinion : "Nous connaissons ces individus qui seraient payés pour ça, et nous n'attendons que le moment propice pour les coincer", souligne notre interlocuteur.  En attendant, il n'est donc pas à exclure que la source qui a véhiculé l'information sur les réseaux sociaux aura à s'expliquer prochainement avec les enquêteurs. A propos, la famille du défunt, qui lui rendait de temps en temps visite en lui apportant de quoi se nourrir, a demandé l'ouverture d'une enquête.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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