Publié dans Société

Pollution - Qualité de l’air exécrable à Tanà !

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

Des gros nuages, mais toujours pas de pluie à l’horizon. Ce fait impacte directement la qualité de l’air à Antananarivo qui va continuer de se dégrader dans les prochains jours. En effet, le dernier bulletin du mardi 29 octobre indique que les concentrations de particules fines PM 2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont 5 à 9 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Ambatobe, Amboditsiry (MADA-AQ) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis). 

Avec des conditions météorologiques prévues qui restent favorables à l’accumulation des polluants, une qualité de l'air malsaine pour tout le monde devrait se maintenir pour les trois prochains jours. En plus, les feux de brousse et les briqueteries, en plein effervescence dans les zones périphériques, ne font qu’exacerber la situation. Les Tananariviens ont d’ailleurs remarqué le « fog » qui s’abat sur la ville,  surtout en fin de journée. Avec cette épaisse fumée, la chaleur devrait aussi faire partie de l’équation. Et le service de prévision météorologique a annoncé pas moins de 30° C dans la plupart des Districts. Dans de telles conditions, il est important de noter que les personnes sensibles à la pollution de l'air, telles que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires, peuvent subir des effets plus graves sur leur santé. Heureusement, qu’avec le début des vacances de la  Toussaint, le nombre de voitures qui circuleront dans la ville va diminuer. Cela va sans doute entraîner une baisse significative d’émission de CO2.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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