Publié dans Société

Mialy Rajoelina au camp « Jaipur Foot Mada » - Plus de 500 personnes amputées retrouveront leur autonomie…

Publié le mercredi, 13 novembre 2024

42 jours de mission humanitaire à Madagascar. La Première dame Mialy Rajoelina, marraine le camp « Jaipur Foot Mada », implanté dans la zone Galaxy, Andraharo. Ce camp accueille les personnes handicapées, sans mains et/ou pieds depuis leur naissance ou encore amputées suite à des maladies ou des accidents, afin qu’elles puissent bénéficier gratuitement de prothèses artificielles sur mesure. « Plus de 500 personnes en situation de handicap, issues des quatre coins de l’île, bénéficieront gratuitement de prothèses de mains ou de pieds.

Elles pourront ainsi retrouver leur liberté et leur autonomie. Parmi les bénéficiaires figurent des enfants qui n’ont jamais eu la chance de marcher mais qui, désormais, peuvent jouer et aller à l’école librement. Il y a également les personnes qui ont dû être amputées de leurs mains ou leurs pieds et qui peuvent maintenant être autonomes, contribuant au développement du pays, grâce aux prothèses artificielles », a affirmé la Première dame. C’était hier à Andraharo, lors de l’ouverture officielle dudit camp. 

Le « Jaipur Foot Mada Camp » accueille 15 à 18 personnes par jour, petits et grands. Outre les prothèses artificielles qu’elles bénéficient gratuitement, elles sont également nourries durant l’attente de leur tour, y compris l’accueil, la prise des mesures, etc. Elles quittent le camp avec des prothèses sur les mains ou les pieds, en fin de journée. Les bénéficiaires rentrent chez eux avec le sourire aux lèvres, en marchant et avec l’espoir que leur vie va changer. D’ailleurs, ils témoignent que les prothèses placés et proposés au camp sont à la fois confortables et faciles à porter, ce qui facilite les mouvements. Pour information, les prothèses manuelles ou orthopédiques sont encore inaccessibles pour les personnes qui doivent en porter. Leur prix varie entre 1 à 1,4 million d’ariary la pièce dans les centres d’appareillage. La mission humanitaire de ce genre constitue un salut pour les personnes handicapées.

L’épouse du Président de la République n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés par l’Etat, au profit des personnes handicapées. « Les mesures de dédouanement, mises en vigueur depuis janvier 2011, ainsi que les détaxations depuis août 2021, sur les appareils médicaux destinés aux personnes en situation de handicap, s’avèrent cruciales. Il s’agit d’un choix bien réfléchi, prouvant notre disposition à créer une communauté inclusive », déclare-t-elle. La présidente fondatrice de l’association Fitia d’ajouter que « les dons constituent une ouverture à la réalisation d’une nouvelle vision, nous menant vers des projets pérennes et un développement palpable. Ainsi, nous ne devrions pas nous résigner à recevoir des dons, mais nous devrions promouvoir cette volonté de chacun à prendre ses responsabilités… ».

 

P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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