Publié dans Société

Drame de navigation à Belo-sur-Tsiribihina
 - 18 personnes dont un nourrisson trouvent la mort

Publié le mercredi, 13 novembre 2024
Preuve de l'extrême violence de l'éboulis, le chaland est rendu totalement méconnaissable Preuve de l'extrême violence de l'éboulis, le chaland est rendu totalement méconnaissable

Mardi soir dernier, la navigation d'un chaland à moteur baptisé Reziky sur le fleuve a basculé au drame dans le District de Belo-sur-Tsiribihina. 18 personnes sur un total de 26 que l'embarcation a transportées initialement, ont alors tragiquement trouvé la mort.  9 d'entre elles  sont de sexe féminin. Il y a pire : une fillette d'à peine 5 mois mais aussi une autre de 9 ans. Depuis, 7 corps de victimes auraient été déjà remis à leurs proches tandis qu'un autre a été transféré au bureau du Fokontany local.
Pour le reste c'est-à-dire les douze autres passagers, ils ont survécu. Notons au passage qu'outre ces voyageurs, le chaland a également transporté 4 tonnes de fret. Autres détails, il y avait aussi deux cercueils dont les dépouilles qu'ils renfermaient étaient prévues être inhumées prochainement à Belinta. Selon la Gendarmerie, les 4 passagers qui ont convoyé ces sépultures ont trouvé également la mort dans cet accident.
Quant aux circonstances du drame, elles relèvent d'un fait inaccoutumé. Car loin d'être un naufrage ordinaire, l'accident est plutôt survenu lors d'une escale du navire dans un petit port de la Commune de Tsataotana, avant de mettre  le cap sur Ankalalobe, sa destination finale : le talus qui surplombe le quai, s'est subitement écroulé, s'abattant brutalement sur le petit navire, et ses passagers avec. Le résultat fut effroyable,  sinon meurtrier : certains d'entre ces derniers ont alors péri dans l'éboulement, à la fois sous les tonnes de gravats, de mottes de terre qui ont recouvert le canot,  sinon sous l'eau du fleuve. Les secours furent organisés. Ils sont menés par les Forces de l'ordre et l'Agence portuaire maritime et fluviale APMF: les douze rescapés ont pu être repêchés et ramenés dare-dare sur la terre ferme.
Le commandant du bateau, un convoyeur ainsi que les deux assistants du premier, figurent dans la liste des survivants. Seul un membre de l'équipage a péri.
Pour le moment, les enquêteurs tentent de trouver une explication sur cet éboulement meurtrier tandis que le commandant du bateau, également rescapé, aurait été entendu par les Forces de l'ordre, à la fois composées de la Police et de la Gendarmerie. Si les gendarmes et les "Kalony" montent la garde pour surveiller les bagages des passagers du Reziky, les recherches se poursuivent encore.
Ce drame a suscité plus d'une fois la question sur les mesures de sécurité et autres dispositions prises concernant la navigation nocturne de ces embarcations dans l'ensemble du pays.


Franck R.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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