Publié dans Société

Météo dans la Capitale - Des pluies attendues en fin de semaine

Publié le mardi, 19 novembre 2024

Le cyclone Bheki se développe actuellement à environ 2.000 km à l'Est de Nosy Boraha. Il ne devrait pas avoir une influence majeure pour Madagascar. Après son passage sur l’archipel des Mascareignes, un système résiduel atterrira sur la côte Est malagasy ou s'évacuera vers le Sud. Concernant la météorologie en général, une dégradation du temps est à craindre cette semaine au nord de la Grande île, selon Météo Madagascar. Le temps du côté du littoral ouest de l'île sera généralement instable durant quelques jours, et cela pourrait s'étendre sur les Hautes terres centrales en fin de semaine.

Par ailleurs, de fortes pluies devraient persister à l'ouest de l'île et autour d'Ambanja. De plus, il serait probable que ce mauvais temps atteigne la partie centrale à partir de samedi. Le temps devrait être sec dans les autres Régions. Pour cette semaine, la température varie de 15 à 27° C le matin et de 28 à 39° C dans l'après-midi.

L’agriculture tourne au ralenti 

Les Tananariviens, en particulier les agriculteurs, attendent avec impatience la venue de la première pluie qui devrait avoir lieu en fin de semaine. Actuellement, les filières agricoles tournent au ralenti. Les rizières sont à sec. Plusieurs localités attendent cette pluie pour pouvoir repiquer le riz. Pour d’autres, les puits sont vides et les cultures maraîchères sont détruites.

En ce qui concerne cette saison cyclonique, allant de novembre 2024 à avril 2025, un risque accru de formation de tempête tropicale a été évoqué dans le secteur des terres habitées, approximativement dans une zone allant de la côte Est de Madagascar à l’archipel des Mascareignes.  

Il faut rappeler que la saison cyclonique 2024-2025 a démarré de manière précoce, avec la récente tempête tropicale modérée Ancha au mois dernier.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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