Publié dans Société

Etats-Unis - Madagascar - 22 millions de dollars en soutien aux ménages « marginalisés »

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire demeure un défi majeur pour de nombreux pays en développement dont Madagascar.  Les réponses communautaires à ces défis doivent être soutenues par des initiatives extérieures. Le Gouvernement américain, via l’USAID (United States Agency for International Development), a répondu à cet appel en lançant de nouveaux projets destinés à atténuer les effets de la pauvreté et promouvoir la résilience au sein des populations vulnérables. La récente visite de Claire Pierangelo dans la région du Sud-est de Madagascar constitue un moment fort dans le cadre de cette collaboration.

Non seulement elle a eu l'opportunité d'évaluer l'impact des programmes d'assistance, mais également exprimé sa satisfaction quant aux résultats déjà observés. Cette rencontre directe avec les bénéficiaires permet de comprendre les enjeux locaux tout en renforçant la légitimité des programmes mis en œuvre. A l’issue de sa visite, elle a annoncé une nouvelle allocation de 22 millions de dollars pour la période 2024-2025, visant à soutenir les initiatives d’aide aux populations défavorisées. Cette enveloppe financière marquera le début d’un cycle de coopération centré sur deux programmes spécifiques : Vikina et Harea. Ces deux  projets ont pour but d’assister plus de 88 000 ménages identifiés comme "marginalisés" dans les zones du grand Sud et du Sud-est. L'un des axes prioritaires de cette collaboration est le renforcement de la résilience communautaire. Les programmes envisagés visent à doter les communautés de compétences, de ressources et d'outils leur permettant de s’adapter aux aléas économiques et environnementaux. Les retombées positives des interventions américaines sont déjà visibles. L’établissement d’un hub pour les panneaux solaires a signifié l’émergence de nouvelles initiatives économiques. Les communautés locales ont commencé à utiliser des équipements pour démarrer des activités génératrices de revenus telles que la couture, la réparation de vélos, et la gestion de service de recharge pour les téléphones mobiles. Une des découvertes les plus marquantes de cette visite fut la démonstration de l'impact de l'accès à la terre pour les femmes. Le transfert de terres par des chefs de village à leurs filles représente un changement culturel significatif et bénéfique. Lorsque les femmes ont accès à des ressources productives comme la terre, leur statut économique et leur bien-être familial s'améliorent de manière significative.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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