Publié dans Société

Braquage en plein jour - 20 millions d’ariary envolés

Publié le dimanche, 15 décembre 2024
Les regards sont tournés sur la Fip Toamasina pour retrouver les auteurs  du braquage d'hier matin à Tanambao V Les regards sont tournés sur la Fip Toamasina pour retrouver les auteurs du braquage d'hier matin à Tanambao V

Une somme de 20 millions d’ariary a été emportée par des bandits, non pas lors de l'un de leurs raids nocturnes, mais plutôt vers les premières heures de la matinée, et de surcroît un dimanche ! C'est ce qui s'est produit, hier, lors du braquage ayant visé un grossiste, filière poulets de chair à Tanambao V, situé à Toamasina.  Les agresseurs, venus en moto, ont réussi à faire main basse sur cette somme.
A la lumière de cette triste affaire et une alarmante insécurité qui ensanglante toujours la ville de Toamasina, il est clair que les malfaiteurs ont changé de stratégie, la pression et la surveillance accrue des Forces de l'ordre leur pesant de plus en plus durant les jours ouvrables. Mais revenons sur le braquage d'hier matin. Ils étaient au nombre de 3 et équipés d'armes à feu, à perpétrer l'acte, selon nos sources. Et que les assaillants se seraient uniquement contenté de menacer le commerçant avec, sans qu'aucun coup de feu n'ait été tiré, selon toujours l'information. D'après les observateurs, l'acte aurait été planifié, les malfrats sachant que la cible est plutôt matinale. En effet, le grossiste aurait été déjà sur place, deux heures plus tôt. Et cela a arrangé les agresseurs qui sont de surcroît motorisés. Car sitôt qu'ils aient le butin en main sans avoir heurté à aucune résistance, les trois voyous ont pris rapidement la fuite, en triple montée sur leur scooter, une Cygnus noire, selon encore cette source.
Il y a quelques jours, les Forces de l'ordre ont déjà mis définitivement hors d'état de nuire deux malfaiteurs, et ont capturé un autre, ces derniers ayant pris pour cible un cash-point, toujours dans la ville de Toamasina. Mais cela ne semble pas faire reculer ces trois larrons. Actuellement, la balle est dans le camp des policiers, comme la Force d'intervention policière (FIP) pour retrouver au moins les traces des agresseurs de ce commerçant de Tanambao V.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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