Au début, le bilan sinon le nombre des pesonnes intoxiquées à la suite d'une ingestion de viandes de boeuf avariées, fut rendu de façon exagérée. Mais un récent recoupement sur l'affaire établit q'il n'y eut finalement que 91 personnes intoxiquées. Cela s'est produit cette semaine, dans le fokontany d'Ambohimiarina, dans la commune d'Andilanatoby, district d'Ambatodrazaka, précisément le 18 décembre dernier. La plupart des victimes soit 85 personnes, a dû recevoir des soins d'urgence au CSB I d'Ambodinonoka, qui se trouve dans cette même Commune.
Les concernés présentaient les symptômes d'une intoxication, qui s'est traduit par des troubles digestifs sévères et aigus dont des vomissements et des diarrhées, enfin d'un épuisement lié à la déshydratation, ou à une chute de tension artérielle.
A l'origine des maux sur les patients, la consommation de chairs d'un zébu blessé par maltraitance, et qu'on a par la suite tenté de soigner par l'administration de piqûres. Mais puisque l'état de l'animal ne s'était guère amélioré, le propriétaire a alors décidé de l'abattre le 15 décembre dernier, selon des sources convergentes.
Mais au lieu de prendre les mesures adéquates comme celle d'enterrer immédiatement les restes de l'animal, les individus en cause, bravant le danger et le risque sanitaire que la carcasse du boeuf malade, représente, l'ont quand même dépécé avant de vendre ses viandes au marché de ladite localité.
Bien qu'une vingtaine de patients soient encore sous contrôle médical actuellement, leur état n'est toutefois pas à craindre, le reste ayant pu déjà regagner leurs foyers, selon une source proche des Forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.
F.R.