Publié dans Société

Intoxication de masse par viande avariée 
 - 90 personnes rendues malades

Publié le jeudi, 19 décembre 2024
Intoxication de masse par viande avariée 
 - 90 personnes rendues malades (Crédit : Facebook /P.B.)

Au début, le bilan sinon le nombre des pesonnes intoxiquées à la suite d'une ingestion de viandes de boeuf avariées, fut rendu de façon exagérée. Mais un récent recoupement sur l'affaire établit q'il n'y eut finalement que 91 personnes intoxiquées. Cela s'est produit cette semaine, dans le fokontany d'Ambohimiarina, dans la commune d'Andilanatoby, district d'Ambatodrazaka, précisément le 18 décembre dernier. La plupart des victimes soit 85 personnes, a dû recevoir des soins d'urgence  au CSB I d'Ambodinonoka,  qui se trouve dans cette même Commune.

Les concernés présentaient les symptômes d'une intoxication, qui s'est traduit par des troubles digestifs sévères et aigus dont des vomissements et des diarrhées, enfin d'un épuisement lié à la déshydratation, ou à une chute de tension artérielle.

A l'origine des maux sur les patients, la consommation de chairs d'un zébu blessé par  maltraitance, et qu'on a par la suite tenté de soigner par l'administration de piqûres. Mais puisque l'état de l'animal ne s'était guère amélioré, le propriétaire a alors décidé de l'abattre le 15 décembre dernier, selon des sources convergentes.

Mais au lieu de prendre les mesures adéquates comme celle d'enterrer immédiatement les restes de l'animal, les individus en cause, bravant le danger et le risque sanitaire que la carcasse du boeuf malade, représente, l'ont quand même dépécé avant de vendre ses viandes au marché de ladite localité.

Bien qu'une vingtaine de patients soient encore sous contrôle médical actuellement, leur état n'est toutefois pas à craindre, le reste ayant pu déjà regagner leurs foyers, selon une source proche des Forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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