Publié dans Société

Pêche artisanale - Madagascar bénéficie d'un soutien de 6,8 millions de dollars

Publié le jeudi, 19 décembre 2024
Signature de l'accord de partenariat entre Mahatante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche, et Mbuli Charles Boliko, représentant résident de la FAO à Madagascar Signature de l'accord de partenariat entre Mahatante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche, et Mbuli Charles Boliko, représentant résident de la FAO à Madagascar Crédit photo : Carinah

L’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA) a octroyé une somme de 6,8 millions de dollars à Madagascar. Cet investissement vise à soutenir la pêche artisanale durable face aux impacts du changement climatique. Ce projet vise à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir la résilience économique et à encourager la participation active des jeunes et des femmes dans la gestion des ressources marines. Selon le ministère de la Pêche, « la pêche artisanale occupe une place essentielle dans l’économie malagasy, avec plus de 7 millions de personnes dépendantes de cette activité. Environ 170.000 emplois directs sont liés à ce secteur, et 60 % des produits de la pêche proviennent de la pêche artisanale ». Cependant, les impacts du changement climatique, tels que l’érosion des côtes et la dégradation des récifs coralliens, menacent la durabilité de cette activité vitale pour de nombreuses communautés. Le projet financé par SIDA mettra l’accent sur la formation des acteurs locaux pour renforcer leurs compétences dans la gestion durable des ressources marines.
Conservation
Un volet important de l’initiative sera consacré à la mise en place des mesures de conservation des habitats marins, en particulier les récifs coralliens, ainsi qu’à la protection de l’environnement marin. La résilience économique sera également un axe central, avec des soutiens pour les moyens de subsistance adaptés aux effets du changement climatique. Un autre objectif du projet est de mettre en valeur le rôle des femmes dans la pêche artisanale. Leur contribution, souvent négligée, est pourtant essentielle pour le secteur. Des efforts seront déployés pour intégrer davantage les femmes et les jeunes dans le processus décisionnel et dans la gestion des ressources marines. Un accord de partenariat a été signé lundi dernier entre Mahatante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, et Mbuli Charles Boliko, représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture  (FAO) à Madagascar. Ce projet place la Grande île parmi les six pays sélectionnés pour bénéficier de cette initiative sur les trois prochaines années, aux côtés de la Colombie, du Ghana, des Philippines, de la Tanzanie et de l’Ouganda.
C.R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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