Publié dans Société

Braquage en plein jour à Isotry - Deux agresseurs s’en prennent au propriétaire d’un cash point

Publié le samedi, 18 janvier 2025

Alors que les esprits sont encore hantés par le sanglant braquage survenu vendredi dernier à Ambodivona, et ayant coûté la vie à un chauffeur, voilà que les malfaiteurs ont encore frappé, mais à la différence qu'il n'y eut aucun décès, ni blessé. Cette fois-ci, les faits se sont produits les premières heures de la matinée, dans les environs de Bekiraro, dans le quartier d'Isotry, hier. Là, c'est un chef de famille qui fut la cible de deux braqueurs juste au moment où le premier était sur le point de quitter son propre domicile, selon la Police.

Et le choix des bandits semble ne pas du tout relever d'un hasard ! La victime est propriétaire de cash point,  implanté dans le même secteur. Le père de famille a été alors pris totalement au dépourvu lorsque les deux malfrats se sont approchés vivement de lui. Tout en dégainant leurs armes, ils les ont braquées sur lui. Cédant à la panique et la menace, le chef de famille n'avait pas eu le choix. La sacoche qu'il avait sur lui et contenant du liquide a alors changé rapidement de mains, celles des malfaiteurs. Mais le montant volé n'a pas été encore déterminé.

Et là, le scénario n'a pas été sans rappeler celui survenu la veille à Ambodivona, mais avec la violence en moins : les assaillants ont pris rapidement la fuite sur une moto. La Police qui a reçu l'alerte est intervenue et continue encore ses investigations afin de tenter de trouver au moins la piste des agresseurs. En attendant,  la similarité du mode opératoire des bandits qui ont sévi à Bekiraro et à Ambodivona, est telle qu'on est tenté de croire que les faits seraient le fait d'un même gang. "L'enquête en cours cherche à confirmer cette thèse", assure la brigade criminelle à Anosy. Pour revenir justement à ce braquage meurtrier d'Ambodivona, l'autopsie a été achevée hier matin, et la famille a récupéré la dépouille du chauffeur victime qui fut domiciliée à Sabotsy-Namehana. De son côté, son employeur, l'Indopakistanaise qui était avec lui dans la même voiture au moment de  l'agression, n'aurait pas pu encore comparaître à la brigade criminelle. Cependant, une plainte de sa part est inévitable car outre la perte du chauffeur, la dame fut également délestée d'une somme conséquente d'argent.
Franck R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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