Publié dans Société

Découverte macabre - Un couple et ses deux filles retrouvés morts à leur domicile

Publié le vendredi, 07 février 2025
Une scène horrible a attendu les autorités dans l'appartement clos des victimes Les familles des victimes des deux côtés à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha Une scène horrible a attendu les autorités dans l'appartement clos des victimes Les familles des victimes des deux côtés à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha

Drame vers 22h, la nuit de jeudi dernier à Ivolaniray, quartier d'Anosibe. Les corps sans vie  et déjà en décomposition des quatre membres d'une petite famille ont été retrouvés - ceux des parents empilés sur ceux de leurs fillettes - dans l'unique pièce de leur domicile le logement III où les victimes venaient à peine d'emménager, dimanche. Il s'agit des parents dont le chef de famille prénommé Bernard ou encore Mario (33 ans), de Marie, alias Neny (30 ans), des deux filles du couple, Elodie et Elidia, âgées respectivement de 2 et 7 ans. D'après les proches de la défunte mère de famille, le décès des victimes devait remonter la nuit de mardi dernier. « S'il n'y avait pas l'une de mes sœurs venue les rendre visite, jeudi  dernier, je suis certain que le drame passera encore inaperçu. Et pourtant, le propriétaire qui occupe l'étage affirme n'avoir rien vu, ni entendu de suspect », confie Elie Solofoniaina, le frère de la défunte Marie. Et il a alors fallu forcer la porte pour que les autorités puissent se frayer un passage.

Mais qu'est-ce qui aurait pu provoquer cette scène horrible et macabre ? D’après les déclarations des riverains, la famille aurait succombé d'une asphyxie due aux émanations de fumée de charbon de bois, selon notamment une source policière. Une hypothèse que notre interlocuteur trouve la plus plausible : "Il pleuvait des cordes mardi soir dernier. Et la petite famille était réunie. Visiblement, le couple  était assis sur le rebord du lit, en train de regarder la télé, attendant que le repas soit prêt, avant qu'il ne bascule sur les fillettes au moment de l'asphyxie. D'ailleurs, ils ont fait cuire du riz dont la marmite se trouvait encore sur le feu lorsque, sans le savoir, le carbone dégagé par le feu de charbon aurait fait insidieusement et lentement ses effets néfastes sur les occupants de la pièce », explique

encore le jeune Elie. Ce qui n'a pas été du tout de l'avis des proches du défunt chef de famille, de son vivant vendeur de chaussures de friperie. Du coup, la tension était palpable entre les deux familles. Toute la journée d'hier, les médecins de l'HJRA ont autopsié les dépouilles des victimes avant les obsèques prévus à Itaosy où se trouve le caveau familial du feu chef de famille.

La Brigade Criminelle est en charge de l'enquête sur cette affaire.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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