Publié dans Société

Braquage à Alasora - Arrestation des bandits suite à une forte mobilisation

Publié le dimanche, 09 février 2025
Les deux suspects arrêtés à Alasora correspondent aux descriptions faites par des témoins oculaires Les deux suspects arrêtés à Alasora correspondent aux descriptions faites par des témoins oculaires

Les 4 et 5 février derniers,  la Capitale et ses environs avaient été les théâtres d'une série de braquages, parfois meurtriers. Vers 19h, le 5 février dernier, des bandits armés ont attaqué un cash-point à Androka, commune d'Alasora, emportant la somme de 8 millions ariary. Mais plus récemment, l'enquête menée par la Brigade de gendarmerie de ladite localité a porté ses fruits. Deux suspects ont été arrêtés. Déférés au Parquet le week-end dernier, les deux larrons ont été ensuite placés sous mandat de dépôt à la prison d'Antanimora, depuis.
Revoyons maintenant à la loupe comment ces présumés braqueurs ont été attrapés. En réalité, le coup de filet a découlé d'une forte mobilisation et intervention du « fokonolona » à Alasora, aussitôt après même que le gang ait réussi à mettre la main sur le butin. Car, il s'en était suivi une chasse à l'homme au cours de laquelle les riverains ont épinglé l'un des agresseurs de ce propriétaire du cash-point. Cuisiné par ses poursuivants, le suspect était conduit à indiquer la trace de son complice.

Cependant, il n'y avait aucun moyen pour arracher le moindre renseignement des bouches des deux  larrons en cause, lesquels observent un mutisme tombal pour ne pas indiquer où ils auraient pu mettre le butin. La balle est donc dans le camp de la Justice pour établir un fort probable lien ou non entre ce braquage survenu à Androka, Alasora et celui qui a coûté la vie à un agent de change de 59 ans à Andohan'Analakely, mais aussi d'un assaillant, ramassé par la Police où il agonisait des suites de ses blessures occasionnées par la balle de la Police, et qui fut retrouvé au fond d'une ruelle d'Ambodin’Isotry au lendemain du braquage. Ces deux faits s'étaient produits en l'espace de quelques heures seulement.

L'enquête tente aussi de prouver ou rejeter l'hypothèse, comme quoi ces attaques auraient été liées ou non à celle, toujours au cours de ces mêmes périodes, avait échoué à Ambatoroka où les 5 membres d’une bande ayant essayé de braquer un cash-point à Ambatoroka, étaient tombés dans le filet des Forces de l'ordre.

Pourquoi ces rapprochements ? Le mode opératoire des bandits est presque le même. Ils arrivent en scooter en double montée, à visage découvert mais sous leur casque. Ils braquent leurs armes à feu sur leur proie pour l’intimider et menacent de la tuer en cas de refus d’obtempérer. Ils s’enfuient ensuite avec le butin.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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