Publié dans Société

Enquête MICS 7 à Madagascar - Pour un meilleur avenir des enfants et des femmes

Publié le dimanche, 23 février 2025
Un engagement pour l'avenir Un engagement pour l'avenir

Depuis le mois de décembre 2024, Madagascar s'est lancé dans la 7ème vague de l'enquête par grappe à indicateurs multiples (MICS 7). Cette initiative nationale, menée par l'Institut national de la statistique (INSTAT), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et la Banque mondiale, vise à recueillir des données cruciales pour améliorer les conditions de vie des enfants et des femmes.

Parmi les 25 équipes déployées à travers le pays, l'équipe n° 11, dirigée par Holinirina Raharimanantsoa, travaille d'arrache-pied dans la Région d'Amoron'i Mania. Cette équipe, composée de six personnes, a pour mission d’y collecter des informations précieuses. Elle a effectué une descente dans deux Fokontany de la Commune de Fiadanana, à savoir Ambohimanjaka et Ambohiboahangy.

Dans ces deux Fokontany, l'équipe n° 11 travaille sur un échantillon de ménages dont 5 à Ambohiboahangy et 19 autres à Ambohimanjaka pour mener des enquêtes approfondies. Chaque enquête dure en moyenne 2 heures par ménage et aborde des sujets variés tels que la santé maternelle et infantile, l'éducation, la protection de l'enfance, la violence basée sur le genre, l'utilisation de moustiquaires imprégnées et l'accès à l'eau et à l'assainissement.

Les enquêteurs utilisent des tablettes pour recueillir les données, ce qui permet un suivi précis et une saisie intelligente des informations. Ils réalisent également des mesures anthropométriques auprès des enfants de moins de 5 ans et effectuent des tests de qualité de l'eau dans chaque ménage.

Malgré l'importance de leur mission, cette équipe rencontre des défis à surmonter sur le terrain. Les difficultés d'accès aux zones enclavées, les routes coupées par les eaux et l'absence des personnes devant être enquêtées en raison des travaux agricoles ou des marchés hebdomadaires sont autant d'obstacles à surmonter.

« Nous devons souvent parcourir de longues distances à pied, parfois jusqu'à 25 km, pour atteindre les ménages. Mais notre motivation est restée intacte car nous savons que les données que nous recueillons sont essentielles pour améliorer la vie des enfants et des femmes dans cette Région », témoigne Holinirina Raharimanantsoa.

La mission de l'équipe n° 11, comme celle des 24 autres équipes déployées à travers l’île, est essentielle pour la réussite de l'enquête MICS 7. Les données collectées permettront d'éclairer les décisions politiques, de suivre les progrès accomplis et de mettre en place des actions ciblées pour améliorer les conditions de vie de la population, en particulier celles des enfants et des femmes. Les résultats de l'enquête seront disponibles à partir d'octobre 2025.

Elias Fanomezantsoa 

 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff