Publié dans Société

Soins de proximité - La caravane médicale sillonnera la RN4

Publié le mercredi, 26 février 2025

La première édition de cette année 2025. Le stade d’Ambohidratrimo a accueilli hier le lancement de la caravane médicale « Sarobidy ny aiko », fruit du partenariat entre l’association Fitia, fondée et présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, le ministère de la Santé publique ainsi que l’OMS. Cette 32e édition entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, comme chaque année. La caravane de la santé sillonnera plusieurs localités le long de la RN4, desservant 3 Régions à savoir Analamanga, Betsiboka et Boeny.

Après le District d’Ambohidratrimo, la caravane va rejoindre Maevatanàna, Ambato-Boeny jusqu’à Mahajanga I, depuis hier jusqu’au 7 mars.

Cette édition spéciale 8 mars se démarque par le renforcement des sensibilisations relatives au planning familial. Les prestations gratuites habituelles, notamment les dépistages et soins gratuits, seront également au rendez-vous. Outre les consultations générales, les soins bucco-dentaires, ophtalmologiques, pédiatriques, cardiologiques et dermatologiques ou encore les consultations prénatales et vaccinations sont au programme de la caravane de la santé. A cela s’ajoutent la promotion des méthodes contraceptives, la distribution de moustiquaires ou encore les dépistages de diabète, cancers du col de l’utérus et du sein, l’IST/VIH, la malnutrition, la tuberculose et la hernie. Le don de sang et les diverses imageries médicales comme l’échographie, la radiographie et la mammographie ne seront pas en reste. 

La Première dame a été représentée par le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, lors de la cérémonie de lancement de la caravane d’hier. Quelques membres du Gouvernement, le député élu à Ambohidratrimo, des sénateurs ainsi que les maires de ce District ont également honoré de leur présence l’évènement. A l’occasion, le président du Sénat a exprimé sa reconnaissance aux « anges » qui continuent à veiller sur la population, notamment les plus vulnérables. Il a également incité tout un chacun à changer de comportement et apprécier les efforts déployés pour contribuer au développement de Madagascar…

Recueillis par P.R. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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