Publié dans Société

Insécurité à Ambositra - Un fonds de 200 millions d’ariary envolé

Publié le mardi, 11 mars 2025

200 millions d'ariary ! C'est le montant du fonds appartenant au FID ou Fonds d'Intervention pour le développement qui a été dévalisé par des bandits. Les faits se sont produits dans le bureau où travaille une agente de paie au sein de l'association de développement dite « Miara-miezaka ho an'ny fampandrosoana » ou AMMF locale d'Antamponivinany, dans le District d'Ambositra. Il est à préciser que cet argent volé a été alloué par le FID pour servir à la protection sociale des bénéficiaires d'Antsahakely, Commune rurale de Soavina, dans le District d'Ambatofinandrahana.


Selon une source au niveau des Forces de l'ordre, l'attaque se serait produite vers 20h 30, lundi dernier. Celle-ci aurait été perpétrée par deux individus cagoulés, équipés d'arme à feu et de machette, d'après l'agente de paie. Mais c'est une consultante travaillant avec ladite association qui a informé la Gendarmerie sur ce vol. Pour une autre petite précision, le bâtiment qui fut le théâtre de ce braquage et sis à Antamponivinany, quartier d'Andrefantsena à Ambositra, appartient au trésorier, âgé de 37 ans, de l'association AMMF. Et que l'agente de paie est domiciliée à proximité du bureau de l’AMMF locale.


Toujours selon une source au niveau des enquêteurs, la somme initiale se chiffrant à 268.781.000 ariary, aurait été retirée de la banque BOA, le 10 mars dernier. Toujours selon cette même source, les deux malfaiteurs se seraient ensuite enfuis en direction de l'ouest, après qu'ils eurent réussi à faire main basse sur de l'argent liquide pris dans une sacoche noire à bordure rouge. Et qu'ils ont aussi volé un téléphone portable de marque Redmi 7 Pro du numéro 034 61 810 44 au nom de l'agent de paie, mais aussi celui de la flotte de la Direction régionale de l'agriculture et de l'élevage (DRAE) de l’AMMF, et dont le numéro est le 038 84 923 59.

En attendant que l'enquête puisse apporter la lumière sur cette affaire, il faut dire que la responsable financière de l'AMMF aurait enfreint la procédure durant et après l'opération bancaire dont on l'assignait. D'abord, il lui faudrait se faire escorter par des éléments de la Gendarmerie après ce retrait bancaire. Or, elle ne l'avait pas fait. Deuxio, la règle veut qu'elle devrait passer la nuit, non pas chez elle, mais dans un bureau de la Gendarmerie, sitôt après le retrait de cet important fonds à la banque.

Actuellement, on assiste à un déploiement sans précédents des Forces de défense et de sécurité, le long de la RN 7 par où les voleurs sont censés passer. L'affaire est entre les mains du Commissariat de police d'Ambositra.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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