Publié dans Société

Inondations - 53 toits touchés à Sabotsy-Namehana

Publié le vendredi, 14 mars 2025

Hier matin, la Commune rurale de Sabotsy-Namehana, District d’Antananarivo-Avaradrano, a été frappée par une crue soudaine. La circulation a été complètement perturbée, les véhicules avançant lentement en raison des inondations. Pour pouvoir se déplacer, les habitants ont dû utiliser des charrettes comme moyen de locomotion, avec un tarif de 3.000 ariary par personne. Très vite, la nouvelle a circulé sur les réseaux sociaux, alertant le public. Elisa, une étudiante, raconte : « A 7h 15, je suis partie de chez moi. 

Et à 8h, j’ai finalement atteint Antanandrano ». Selon les habitants, l’eau a commencé à monter dès 1 heure du matin, et elle n’a cessé de monter jusqu’à vendredi matin. Trois maisons ont dû être évacuées, car elles ont été complètement submergées. D’autres familles sont restées éveillées, anxieuses de la situation.Vers 4 heures du matin, le mur de protection d’Imamba a cédé, aggravant la situation. L’eau a monté rapidement, emportant tout sur son passage, y compris les ustensiles de cuisine au sein des foyers. « Ce n'est qu'à partir de 4 heures du matin que de nombreuses autres maisons ont été prises au piège. Seules les vies ont été sauvées », rapportent les habitants. 

Déplacement des habitants

Le maire, Njakanavalona Randrianarivelo, a expliqué que « l’effondrement du mur, causé par les fortes pluies, a contribué à l’aggravation de la situation ». Une famille a dû se réfugier ailleurs, incapable de sortir de chez elle. En tout, 53 maisons dans quatre quartiers de Sabotsy-Namehana ont été touchées, principalement à Ambatofotsy, Tsarafara, Ambohidrano et Bontoina. « Environ 500 personnes sont actuellement sinistrées », ajoute-t-il. Face à cette crise, la Commune a rapidement pris des mesures pour protéger les habitants. Ceux vivant dans les zones basses ont été déplacés vers l’EPP de Tsarafara. De surcroît, plusieurs maisons dans la Commune d’Ankadikely ont aussi été endommagées en raison de l’effondrement du mur de protection. Les autorités continuent de suivre de près la situation. Les habitants espèrent que l’eau se retirera rapidement et que la vie pourra reprendre son cours normal.

Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff