Publié dans Société

Marché d’Andravoahangy - Les commerçants victimes d’escroquerie

Publié le mardi, 08 avril 2025

Un soi-disant recensement. Une centaine de commerçants de légumes, de tissus et de nourriture de la zone CSB II du marché communal d’Andravoahangy se plaignent d’un faux recensement. Ceci est effectué depuis quelques semaines par des agents au niveau du marché.

D'après les explications des commerçants, ils ont été avertis à propos d’un recensement au niveau du marché.  En conséquence, ces marchands doivent payer un droit d’inscription dont le montant varie en fonction des surfaces et de la catégorie de marchandises, allant de 15.000 à 300.000 ariary. Cependant, aucun reçu ne leur a été fourni contre le paiement de cette somme. Ceux qui refusent de la payer sont menacés d'expulsion, selon toujours nos interlocuteurs.

 

Se sentant victimes d’une arnaque, les commerçants exigent une explication de la part de la Municipalité d’Antananarivo. « Nous sommes prêts à entrer dans le secteur formel mais à condition que cela se réalise dans la transparence », dixit ces commerçants. La semaine dernière, ils ont envoyés à la Mairie pour une rencontre avec la première magistrate de la ville. Ils attendent encore une réponse. En parallèle, cela engendre un conflit entre les commerçants. Ils se traînent en justice, selon le président de l'association des commerçants de la zone CSB II Andravoahangy, Samuel Rajaonarivelo.

 

Face à cette situation, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a déclaré que jusqu’à présent, aucun décret n’a été émis, et aucune collecte d'argent n’a encore été réalisée pour le recensement des commerçants au niveau du marché communal d’Andravoahangy. Dans le cas contraire, un reçu devra être octroyé à chaque paiement effectué au bureau du marché.

 

Pour rappel, la CUA se concentre toujours sur l’assainissement au niveau des marchés du centre-ville. Après une rencontre entre les dirigeants et les délégués des commerçants ambulants à Analakely, il a été décidé que ces derniers peuvent reprendre leurs activités. Néanmoins, plusieurs dispositifs doivent être respectés. Entre autres, les marchands de rue ne peuvent plus exercer sur les trottoirs, mais une partie des rues peut être utilisée à cet effet. La hauteur de l’étal est de 70 cm.

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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