Publié dans Société

Violence sur mineur - Mme Marie Valeria recherchée

Publié le dimanche, 13 avril 2025

Depuis le week-end dernier, personne ne sait plus où peut bien aller, ou se trouver Marie Valeria. Cette épouse d'un Chinois est recherchée pour violence sur mineur et violation de domicile d’autrui. Ces faits sont survenus à Ampanefena, dans le District de Vohémar. La fugitive est plutôt connue pour son aisance matérielle. Elle est aussi crainte par ses voisins. Motif : elle a surtout la main lourde lorsqu'elle est sous le coup d'une violente colère. D'ailleurs, c'est ce qu'elle venait récemment de faire.  Elle s'en était pris physiquement et violemment à un gamin âgé d'une dizaine d'années, son voisin de quartier. Et ce dernier n'est autre que le camarade de son propre fils. La même source explique que l'agresseuse serait également sous l'empire d'une quelconque substance pour entrer en coup de vent dans le domicile du petit garçon sur qui elle a  déversé toute sa colère.  

Les coups assenés sur l'enfant par cette furie, étaient tels que le premier a dû être par la suite conduit d'urgence à l'hôpital. « Le quatrième coup était vraiment trop violent. Ce qui explique l'état de la victime », selon une source. D'ailleurs, la scène a été filmée par une vidéo d’amateur. Sitôt après son acte, la forcenée a pris la fuite, et demeure introuvable jusque-là.

Hors de danger

Hier, la nouvelle comme quoi  la fugitive aurait été repérée puis finalement arrêtée, a fait le tour des réseaux sociaux. Interrogée sur ce point, la Brigade de gendarmerie d'Ampanefena nie catégoriquement. 

« Il ne faut pas se fier à tout ce qui se dit ou ce qu'on avance dans les réseaux sociaux. La fugitive n'a pas été encore attrapée. Et que nous venons juste d'émettre un avis de recherche la concernant », assure une source au niveau de ladite Brigade. Elle a l'espoir comme quoi la fuyarde n'aurait pas encore quitté Vohémar, du moins pour le moment.

Par ailleurs, le petit garçon est maintenant hors de danger. « Il s'est plaint de douleur à la tête, hier soir (Ndlr, samedi). Mais depuis ce matin (Ndlr, dimanche), ça va pour le mieux, et qu'il n'y a plus vraiment à craindre pour lui », précise la Gendarmerie.

Susceptibilité exacerbée 

La situation du mari chinois de Marie Valeria, était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Parti en Chine, son pays natal pour y fêter le Nouvel an chinois, l'époux de M. Valeria n'était plusretourné à Vohémar, depuis. L'on rapporte ainsi son décès. De son côté,  Valeria n'a pas annoncé cette triste nouvelle à son fils.

Or, récemment, pendant que ce dernier jouait tranquillement avec son ami, ce dernier lui  a tout révélé, comme quoi son papa chinois n'est plus de ce monde. En apprenant cela,  Valeria a vu si rouge qu'elle ne pouvait s'empêcher de se rendre immédiatement au domicile du copain de son fils pour aussitôt prendre violemment à parti ce dernier. Ce qui choque dans cette affaire, c'est surtout l'inertie de la personne, qui a vu et filmé la scène de l'agression de l'enfant, sans que cet individu n'ait même pas daigné à défendre le petit garçon.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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