Publié dans Société

« De Madagascar à l’Everest » - Une famille malagasy relève les défis 

Publié le mardi, 15 avril 2025

Une aventure familiale vers le Sommet du monde. Zouzar Bouka et ses deux fils, Raj-Alexandre et Rais, sont actuellement au Népal, engagés dans l’ascension du mont Everest, la plus haute montagne du monde, atteignant une hauteur de 8.848 m. Pour la première fois dans l’histoire de l’alpinisme, une famille originaire de Madagascar relève ce défi de taille, à la fois sportif, humain et symbolique. Actuellement au camp de base de l’Everest, la famille Bouka suit un protocole d’acclimatation rigoureux. La rotation vers les camps d’altitude est prévue courant avril 2025, avec une tentative de sommet envisagée entre le 15 et le 20 mai 2025.

« Grimper l’Everest, c’est bien plus que gravir une montagne. C’est une expédition extrême, un combat contre soi-même, contre la nature, contre le manque d’oxygène et parfois… contre la mort », témoigne l’un des alpinistes. Ces derniers font face à divers challenges techniques et humains, outre les contraintes sanitaires et les dangers à encourir. Mais au-delà de la performance, cette expédition incarne un symbole fort pour la Grande île. Une aventure familiale, mais aussi collective, qui fait rayonner Madagascar du patrimoine local jusqu’aux plus hauts sommets himalayens.

Des années de préparation

La famille Bouka s’est progressivement préparé à cet exploit depuis 2021, d’abord sur les terres malagasy avec l’ascension du pic Boby, du Tsiafajavona, des massifs de l’Imerina, et des canyons du Makay. Le défi s’est poursuivi à l’échelle internationale, sur des sommets toujours plus techniques et engagés. 

En 2023, cette famille a atteint le Kilimandjaro, d’une altitude de 5.895 m, avant de poursuivre avec une série d’ascensions en Amérique, 

à savoir le Mount Baker, Lobuche (6.119 m), Island Peak (6.165 m), San Francisco (6.016 m), Ojos del Salado (6.890 m). En février de cette année, celle-ci a conquis l’Aconcagua (6.961 m), le plus haut sommet du continent américain. Des réussites qui marquent déjà une avancée historique pour Madagascar dans le monde de l’alpinisme. La préparation des membres de cette famille les a également conduits sur les glaciers d’Equateur, notamment au Cotopaxi, où ils ont atteint une première fois le sommet à 5.897 mètres. Lors de leur second passage, 

ils se sont arrêtés à 5.600 mètres par mesure de sécurité face au risque d’avalanche, un événement tragique ayant coûté la vie d’une trentaine d’alpinistes sur cette même montagne peu après leur ascension.

Notons que l’ascension de l’Everest compte 6 grandes étapes, depuis le camp de base jusqu’au sommet. Il s’agit d’un engagement total, un effort extrême où chaque erreur peut coûter la vie. C’est pourquoi ceux qui atteignent le sommet méritent le titre d’explorateurs modernes...

Fil infos

  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

A bout portant

AutoDiff