Publié dans Société

Accidents mortels dans les environs de la ville - Un camionneur et un acteur bientôt déférés

Publié le mardi, 13 mai 2025

Les nuits du samedi et du dimanche derniers, deux atroces accidents de la circulation ont endeuillé des familles de la Capitale. Le premier accident met en cause K, cet acteur de cinéma local. Et le drame a coûté la vie à la passagère d'une moto. Depuis, l'acteur a été placé en garde à vue à la Brigade de gendarmerie d'Itaosy. Et il devra être finalement déféré ce jour. De leur côté, les proches de la victime avaient été entendus par les gendarmes, pendant deux heures, hier. « Finalement, j'ai pris la décision de saisir le Parquet ce jour car le délai de la période de 96 heures de garde à vue de l'acteur en cause, risque d'être dépassé », confie le commandant de brigade. En réalité, les plaignants dans l'affaire auraient voulu attendre encore que les obsèques soient terminées avant que l'on puisse déférer cet individu au Parquet.

 

Vers 23h, samedi dernier, la Mercedes conduite par l'acteur, et qui roulait à une vitesse élevée, a percuté de plein fouet la moto, tuant ainsi sur le coup sa passagère tandis que le pilote fut grièvement blessé.  

Le deux-roues a quitté un point de lavage du quartier lorsque le véhicule lancé à toute vitesse sur la voie principale, l'a alors fauché. Le choc fut terrible que la moto touchée par le drame, a été même projetée sur le pare-brise de la Mercedes, ses deux passagers éjectés quelques mètres plus loin, en particulier la jeune femme. Les victimes ont aussitôt perdu connaissance. Ayant sombré dans un coma profond, la passagère n'allait plus émerger. De son côté, l'automobiliste a tenté de prendre la fuite, mais a été finalement intercepté à Anosimasina, et ce, au prix d'une mini-chasse à l'homme. 

Mort tragique d'un jeune pilote de ligne

L'autre drame qui est survenu sur la voie rapide de Tsarasaotra, et qui a coûté la vie à deux automobilistes dont l'un est un jeune pilote de ligne, dimanche soir dernier, a été occasionné par l'imprudence du chauffeur d'un camion immobilisé par une panne en pleine nuit. En effet, le quidam aurait dû baliser le périmètre pour signaler la présence de son camion, tombé en panne et mal garé sur le côté de la voie. Puisqu'il aurait omis de le faire, l'irréparable s'est produit, pas seulement une fois, mais deux ! 

A preuve, un véhicule 4x4 qui arrivait à vive allure à la hauteur du mastodonte, s'est encastré brutalement sous l'arrière de ce dernier. Le conducteur a succombé du fait de la violence du choc.

Puisqu'aucune mesure n'a été encore prise après ce premier drame, une SUV BMW X3 qui roulait en trombe, allait aussi subir le même et triste sort, deux heures après cela. Le véhicule s'est buté violemment contre la queue du même camion, immobilisé par la panne. Son conducteur, qui n'est autre que le pilote de ligne, mourut également dans des conditions particulièrement affreuses. Tout cela était arrivé, notamment à cause d'une très mauvaise visibilité, liée à l'omission supposée d’une mesure de sécurité d'urgence et autre irresponsabilité du camionneur.

 

F.R.

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff