Publié dans Société

« Airtel Alerte Spam »  - Une solution intelligente pour sécuriser les abonnés 

Publié le dimanche, 06 juillet 2025

Un service inédit, accessible gratuitement. « Airtel anti-spam » est désormais opérationnel à Madagascar, après un lancement officiel au Nigeria, suivi d’un déploiement progressif dans les 14 marchés d’Airtel Africa. Cette solution intelligente a été conçue pour protéger en temps réel les utilisateurs des SMS suspects. Le service fonctionne sans qu’il soit nécessaire de télécharger une application. Il est activé automatiquement pour tous les abonnés Airtel. « Pour Madagascar, le lancement a été activé vers la mi-juin afin de permettre à nos abonnés de bénéficier rapidement de cette innovation.

Ce déploiement s’inscrit dans notre engagement à protéger nos clients contre les spams, un phénomène qui n’épargne malheureusement pas Madagascar », informe la directrice générale d’Airtel Madagascar, Anne CathérineTchokonte. Cette responsable d’ajouter que cette initiative vise à renforcer la confiance des utilisateurs et à garantir une meilleure qualité de service au quotidien.

Le nouveau service d’Airtel est capable de classifier les SMS suspects en tant que « Spam potentiel ». Sans lire le contenu du message, le système analyse plus de 250 paramètres en temps réel, tels que la fréquence d’envoi ou la zone géographique ciblée. La technologie repose sur une double couche de protection, à la fois au niveau du réseau et du système IT, traitant plus de 1,5 milliard de messages en 2 millisecondes. Le service détecte également les liens malveillants contenus dans les SMS grâce à une base de données centralisée de sites frauduleux. Selon une étude de Quartz datant de 2019, 9 parmi les 20 pays les plus touchés par le spam dans le monde se trouvent en Afrique. Avec l’augmentation du taux de pénétration des Smartphones, les messages frauduleux visent désormais un public plus large.

Des SMS frauduleux

« Arahabaina ! Ianao dia voasarika tamin'ilay lalao QUIZZ Mlay ka nahazo vola 29.000.000 Ar avy @ Airtel Money. Antsoy ity laharana ity ahafahanao mandray ny lokanao » (Félicitations, vous avez été tiré au sort au jeu QUIZZ Milay, avec un lot de 29.000.000 Ar venant d’Airtel Money. Veuillez appeler ce numéro pour toucher votre gain). « Félicitations ! Nohon'ny fankalazana ny faha 50 taonany B.F.M dia nanao fisarihana vola : 20.000.000 Ar tamin'ny tambazotra telo "3" izay misy eto M/car ka ity numero ity no nahazo azy. Antsoy ary ity numéro xxx na xxx »… (« Félicitations ! A l’occasion de la célébration des 50 ans du B.F.M., un tirage au sort d’un montant de 20.000.000 Ar a été effectué pour les 3 opérateurs à M/car, et ce numéro est l’heureux gagnant. Veuillez appeler le numéro xxx ou xxx »...). Bon nombre d’abonnés d’Airtel reçoivent presque quotidiennement ce genre de SMS frauduleux, dont les expéditeurs se font passer pour un responsable de l’opérateur ou une autorité gouvernementale, leur promettant des gains ou des avantages. En cliquant sur les liens envoyés ou en entrant en contact avec l’expéditeur du SMS, les victimes partagent souvent des données personnelles qui peuvent être utilisées à des fins de fraude. La majorité d’entre les victimes perdent de l’argent ou se font pirater les comptes, sans oser porter plainte...

 

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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