Des jeunes femmes et même aussi des filles encore mineures étaient tombées dans les griffes d'un pervers, qui a ensuite abusé d'elles, après qu'il les a eues toutes par la ruse. Mais ce dangereux prédateur sexuel de 34 ans a été finalement arrêté par la Police, à Antsahavola, le 19 juillet dernier. Sitôt l'enquête préliminaire terminée, le Parquet d'Anosy l'a fait placer sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, le 23 juillet dernier.
Mais on peut dire que ce pervers aurait pu continuer encore à sévir s'il n'y a pas eu la vigilence et détermination d'une mère de famille à l'enfoncer. En effet, sa fille de 14 ans était victime de cet homme aux mœurs barbares. N'ayant jamais digéré, ni toléré le mal que cet homme a fait subir à son enfant, la maîtresse de maison a alors déposé une plainte pour agressions sexuelles auprès du service de la cybercriminalité de la Police, le 16 juillet dernier.
Il fait miroiter un salaire mirobolant aux victimes
Les réseaux sociaux, encore et encore ! C'est par ce moyen de communication que le trentenaire en cause a fait tomber ces jeunes femmes et ces mineures dans ses pièges diaboliques ! D'abord, il publie des annonces affirmant à la recherche de beautés en vue de jouer un rôle sur des spots publicitaires, chose qui n'existe que dans son imagination morbide. Mieux, il fait miroiter à ces filles un salaire de 2 millions ariary. Une fois qu'une victime morde à l'hameçon, le prédateur montre son vrai visage. Il contraint la fille à poser dans des gestes, plutôt à connotation sexuelle et provocateurs avec en prime, la manipulation de gadgets et autres sextoys. Tant que ça ! il abuse aussi de la victime, après ces phases préliminaires.
Mais l'homme est aussi un vrai maître-chanteur. Il menace les filles de partager ces images si jamais elles le dénoncent. Informée du manège de ce prédateur sexuel et sur ce qui était arrivé à sa propre fille, la mère de famille, évoquée au début, a alors décidé de réagir avec poigne en dénonçant le suspect à la Police. Et on connaît la suite.
F.R.