Publié dans Société

Protection sociale - Des garderies communautaires pour les ménages vulnérables

Publié le dimanche, 31 août 2025

Dans de nombreux ménages vulnérables, les mères sont contraintes d’emmener leurs enfants dans leurs lieux de travail, notamment dans les champs, faute de moyens pour inscrire ces derniers dans la crèche. Cela diminue les heures de travail et ainsi la production, et cela à cause du temps consacré pour s’occuper des enfants.

 

C’est pour cette raison que le Fonds d’intervention pour le développement (FID) a élargi son programme « Vatsin’Ankohonana » et « Asa Avotra Mirindra ». Dans ce cadre, des garderies ont été mises en place au niveau de quelques zones pilotes de Madagascar. Puis, celles-ci devraient être étendues à l’ensemble des différentes Communes d’intervention du FID dont la partie sud de Madagascar ainsi que les Régions d’Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Haute-Matsiatra. L’objectif est de permettre aux parents de se concentrer à leurs activités quotidiennes, tout en stimulant les tout-petits à l’éveil et leur épanouissement personnel.

 

Les responsables au niveau des garderies ont déjà bénéficié des formations liées aux besoins de la petite enfance. « Nous avons appris à prendre soin des enfants, en matière d’hygiène et de nutrition, à réaliser des activités d’éveil adaptées à leur âge et à installer une routine stable favorisant leur développement cognitif et émotionnel », dixit  Safidinjanahary Honorine, animatrice à la garderie communautaire du Fokontany d’Ankofika, Commune urbaine d’Ambalavao, Région de Haute-Matsiatra.

 

Pour les bénéficiaires du programme « Vatsin’Ankohonana » dans ce Fokontany, cette structure est bien plus qu’un endroit où déposer les enfants. « La garderie communautaire enrichit nos interactions en tissant un lien cordial entre les parents et en cultivant la notion de bien commun », témoigne-t-elle.

 

Dans le pays, la protection sociale est basée sur le savoir-faire. La réussite du système « filets sociaux » à Madagascar s’appuie sur une dynamique de transfert de compétences, de transmission de savoirs et de partage d’expériences, permettant ainsi de renforcer l’inclusion sociale et économique des personnes les plus vulnérables. Les communautés bénéficiaires acquièrent du savoir-faire concret pour améliorer leur vie quotidienne et assurer leur autonomie financière.

 

Anatra R.

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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