Publié dans Société

Anthropologie et mondialisation - Chercheurs malagasy et internationaux unissent leurs connaissances

Publié le vendredi, 05 septembre 2025
Lors du colloque qui s’est tenu mardi dernier à l’université d’Antananarivo Lors du colloque qui s’est tenu mardi dernier à l’université d’Antananarivo Crédit photo : fourni

Mardi dernier, la troisième édition du colloque international ayant comme thème « Anthropologie et enseignement à l’ère de la mondialisation » s’est ouverte à l’université d’Antananarivo. Cette année, 120 participants venus de Madagascar, de France, d’Italie et d’autres pays présentent 81 communications sur l’anthropologie et l’enseignement. Ainsi, chercheurs, enseignants, étudiants et experts échangent leurs expériences et renforcent la coopération académique.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Victor James Rakotoarisoa, directeur de cabinet de l’Université, a souligné l’importance de l’anthropologie afin de comprendre l’homme et la société. Il a insisté sur le rôle de l’enseignement dans la construction d’une société harmonieuse et solidaire. Selon lui, ce colloque constitue une plateforme unique pour partager des connaissances et encourager la coopération académique dans un contexte mondialisé. Huchard Randrianirainy, représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a ouvert officiellement le colloque. Il a félicité les organisateurs et souhaité un événement riche en échanges. « Les discussions doivent favoriser l’enseignement, la recherche et le développement éducatif à Madagascar, et même à l’échelle internationale », a-t-il ajouté.

 

Partenariats

Cette troisième édition succède aux colloques de 2019 et 2022, centrés sur la linguistique et la littérature malagasy contemporaine. Les étudiants ont noté que cet évènement valorise la diversité culturelle et intellectuelle et propose des solutions aux défis liés à l’inclusion culturelle et aux effets de la mondialisation. Les résultats des recherches présentées lors de ce colloque feront l’objet d’une publication. Celle-ci permettra de diffuser largement les connaissances et de renforcer le développement scientifique et éducatif dans le pays et au-delà. L’Ecole normale supérieure (ENS) d’Antananarivo confirme ainsi sa position comme centre de réflexion et d’échanges académiques.

Certes, L’anthropologie contribue activement à l’enseignement et au progrès social dans un contexte international. Le laboratoire EICD-FFSF a organisé cet événement, en partenariat avec le laboratoire d’anthropologie et d’ethnologie de l’Institut de Civilisation/Musée d’Art et d’Archéologie (IC/MAA) ainsi que l’équipe PLIDAM (Pluralité des Langues et des Identités : Didactique - Acquisition - Médiations) - INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales),  Paris (France).

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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