Publié dans Société

Universités en France - La lenteur dans la délivrance des visas inquiète les étudiants malagasy

Publié le dimanche, 07 septembre 2025
Un établissement universitaire situé en France Un établissement universitaire situé en France Crédit photo : fourni

Sur les réseaux sociaux, de nombreux étudiants malagasy partagent leur inquiétude. La lenteur dans le traitement des visas bloquent leur projet d’études en France. Face à cette situation, Français du Monde-Madagascar a adressé une lettre officielle à l’ambassadeur de France à Madagascar, datée du 6 septembre 2025, demandant une intervention rapide. Campus France retarde considérablement les rendez-vous et la délivrance des visas. Plusieurs étudiants ont déjà reçu une réponse favorable de la part des universités françaises, mais risquent de manquer leur rentrée académique. Pour Marc Bouinois, représentant de Français du Monde au Conseil consulaire, le problème dépasse la simple lenteur administrative. « Chaque jour, plusieurs familles partagent leur détresse. Les incertitudes se multiplient rapidement. Ces retards peuvent également créer des passe-droits et favoriser la corruption », a-t-il déclaré. Cette situation nuit aussi à la réputation des institutions françaises à Madagascar. L’association insiste sur l’urgence d’agir.

 

Des projets en suspens

Cependant, des obstacles subsistent. Les responsables demandent que les dossiers soient transmis aux ministères de tutelle à Paris et réclament la prise de mesures pour débloquer la situation. Ils encouragent les étudiants et leurs familles à continuer de partager leurs témoignages. Judy Rafan, observatrice, souligne que le problème ne concerne pas seulement Campus France. Le centre d'appels TLS contact et le Consulat de France présentent également des dysfonctionnements. « Certaines demandes reçoivent une réponse en trois jours, tandis que d’autres subissent vingt à trente jours de retard », explique-t-elle. Hanta Rakotomavo, mère de famille, confirme cette situation, notant l’inquiétude des parents et le désespoir des étudiants. « Les attestations d’arrivée, indispensables pour constituer le dossier, ne sont pas délivrées à temps par certaines universités, ce qui complique encore l’accès aux études », ajoute-t-elle.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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