Publié dans Société

Empoisonnement à Ambohimalaza - Une victime évacuée à l'île Maurice

Publié le lundi, 08 septembre 2025
L'opinion s'impatiente de savoir la date de la prochaine comparution des personnes incriminées dans l'affaire L'opinion s'impatiente de savoir la date de la prochaine comparution des personnes incriminées dans l'affaire

A bientôt quatre mois du drame lié à un empoisonnement avec ses 34 morts, lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, il existe encore une poignée de survivants, mais malades. Pas plus tard qu'hier, l'on a annoncé que l'un d'eux, le jeune prénommé Tojomanana, a été évacué à l'île Maurice, une Evasan qui est sous l'initiative du dirigeant du pays, selon une source d'information. A noter qu'avant cette récente initiative prise au plus haut niveau, le jeune homme a été soigné dans un centre de soins privé du pays. Selon toujours les informations, ils sont encore au nombre de 7 à être encore malades. Mais aucun d'eux ne serait plus hospitalisé. Le cas du jeune Fitahiana est plutôt encourageant : non seulement, il a quitté l'hôpital au cours de la semaine dernière. Mais sa guérison, du moins selon plusieurs sources, a été saluée par tous ceux qui se sont battus pour sauver le jeune homme, bref de l'ensemble de l'opinion.

Sur le plan juridique de l'affaire, le procès sur celle-ci sera pour bientôt et ce, dans le cadre d'une audience publique à la Cour criminelle ordinaire (CCO) du tribunal d'Anosy, selon la procureure de cette juridiction, Narindra Navalona Rakotoniaina. « Comme nous le savons tous, les personnes impliquées ont fait l'aveu », certifie la procureure d'Antananarivo.  En attendant, elle précise que les juges seraient actuellement sur le point de ficeler le dossier. Une fois cette étape franchie, il sera soumis à une plus haute instance judiciaire, étape qui devrait préluder à la prochaine comparution des incriminés dans l'affaire.

Franck R.

 

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff