Publié dans Société

Enseignement supérieur - 335 établissements habilités par l’Etat

Publié le vendredi, 12 septembre 2025
Université d’Antananarivo Université d’Antananarivo Crédit photo : fourni

Vers un encadrement strict des universités. 335 établissements d’enseignement supérieur disposent actuellement d’un certificat d’habilitation émanant de l’Etat, selon les dernières données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Ces établissements proposent 1.349 formations agréées par l’Etat et regroupent des universités publiques et privées réparties sur tout le territoire national. Le MESUPRES met en place la Commission nationale d’habilitation (CNH). Cette instance contrôlera l’ouverture des nouvelles filières et garantira la qualité des formations.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du Gouvernement visant à améliorer l’enseignement supérieur. Selon le Professeur Raherinirina Angelo, directeur de l’accréditation et de l’assurance qualité, les critères d’habilitation ont été renforcés. Les établissements subiront une évaluation sur plusieurs points clés. D’abord, au sujet des ressources humaines : les enseignants doivent être spécialisés et permanents. Ensuite, en ce qui concerne les infrastructures : bibliothèques, électricité, hygiène et sécurité doivent répondre aux besoins. L’offre de formation doit également correspondre à une demande réelle.

 

Protection et accompagnement

L’analyse des besoins régionaux et nationaux permettra d’éviter les doublons. Les crédits et la structure LMD (Licence - Master - Doctorat) doivent respecter les normes. Les cours magistraux et travaux dirigés suivront une répartition équilibrée. L’employabilité des diplômés constitue un critère essentiel. La formation doit permettre aux étudiants d’accéder à un emploi et de contribuer au développement économique. Les examens subiront un contrôle strict pour garantir la validité des diplômes. Les performances de l’établissement seront examinées à travers les taux de réussite, de redoublement et de diplomation. Enfin, la gouvernance et l’assurance qualité feront l’objet d’une vérification approfondie.

Par ailleurs, les Conseils scientifiques, de faculté et d’école devront fonctionner correctement. Une structure dédiée à la qualité accompagnera le développement des formations. « Tous ces critères sont réunis sur une notation de 100 points. Seuls les établissements ayant atteint au moins 75 points recevront le certificat d’habilitation », précise le Professeur. Avant toute autorisation, une visite sur site permettra aux représentants du ministère de vérifier le respect des standards. Ainsi, les étudiants bénéficieront de formations fiables et pertinentes.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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