Une collaboration visant à développer la résilience et les opportunités d’emploi. A Madagascar, près de trois personnes sur quatre vivent dans la pauvreté. Un phénomène qui favorise l’insécurité alimentaire. Face à cette situation, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation internationale du travail (OIT) unissent leurs forces pour soutenir les communautés vulnérables.
A cet effet, ils ont signé hier un protocole d’accord afin de soutenir les ménages vulnérables dans six Régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Androy, Atsimo-Andrefana, Fitovinany et Vatovavy. Ce soutien leur permettra de produire suffisamment de nourriture, de faire face aux chocs futurs et de tendre vers l’autosuffisance alimentaire, conformément aux priorités nationales et aux Objectifs de développement durable.
Cette collaboration est axée sur trois axes prioritaires : créer des emplois utiles, équitables et sûrs et qui leur permettent d’acquérir plus tard des compétences ; mettre en œuvre les normes internationales du travail dans chaque projet, avec une attention particulière portée sur l’inclusion des femmes et des jeunes, et enfin obtenir des résultats mesurables tout en suivant et en adaptant les actions.
Le partenariat prévoit d’appuyer les ménages et les organisations paysannes avec des équipements de transformation et de conservation alimentaire afin de réduire les pertes post-récolte. Les deux organisations travaillent également à la réhabilitation et à l’extension des terres agricoles, permettant aux agriculteurs d’avoir l’accès à l’eau.
Selon la directrice pays du PAM à Madagascar, Tania Goossens, ce partenariat reflète un engagement commun à construire des solutions durables pour améliorer les moyens de subsistance des ménages. « Ensemble, nous aidons les communautés les plus vulnérables à accroître leur productivité et à renforcer leur résilience face aux chocs ».
Le PAM et l’OIT contribueront ainsi à renforcer la sécurité alimentaire, promouvoir les opportunités économiques et créer des emplois pour les communautés vulnérables à Madagascar.
Anatra R.