Mais de fausses alertes nocturnes répétées inquiètent la population. C'est le cas dans un Fokontany, non loin du centre-ville. « Dimanche vers 22 heures, une panique généralisée s'est produite dans notre quartier. Des coups de sifflet, des alarmes, des bruits et des cris de secours. Une foule s'est vite rassemblée, avec les armes en main. Un groupe de personnes a lancé une fausse alerte. Après avoir alerté les Forces de l'ordre, des véhicules sont arrivés sur place. Mais aucun pillage n'a eu lieu. Ce n'était qu'un malentendu entre les membres du comité », raconte une mère de famille.
Or, des menaces de pillage ont circulé sur les réseaux sociaux, ce jour-là, engendrant la panique pour tous les habitants. Elle de poursuivre : « On a peur. Chaque fois que j'entends des cris ou un bruit anormal, j’ai le cœur qui s’emballe ».
En cette période de crise, la population est fragile. Non seulement les fausses alertes provoquent la terreur, mais aussi les rumeurs, la désinformation et encore les mauvaises communications, sur les réseaux sociaux ou dans la communauté, y contribuent également.
Les comités villageois collaborent avec les Forces de l’ordre. Toutefois, il est nécessaire de bien gérer les alertes. Trop de fausses alertes peuvent affaiblir le dispositif.
Anatra R.