Publié dans Société

Education - Vers l’annulation de la pause Toussaint

Publié le mercredi, 15 octobre 2025
Les élèves ont désormais une journée de cours Les élèves ont désormais une journée de cours

Un retour à la normale plane. Bon nombre d’établissements scolaires privés ont repris depuis mardi dernier leur emploi du temps normal. Les cours se font désormais dans la journée, du moins pour les élèves du primaire et du secondaire. Pour ceux en préscolaire, les cours se font encore dans la matinée, du moins jusqu’à ce que la situation s’améliore. Toutefois, des mesures ont été prises pour rattraper les quelques jours de suspension des cours, due aux manifestations populaires. « Les élèves n’auront pas la pause Toussaint, initialement prévue du 25 octobre au 2 novembre prochains. Cette semaine sera dédiée aux rattrapages, pour être à jour dans le respect du calendrier scolaire. Les élèves ont eu assez de pause ces derniers jours », nous confie la directrice d’un collège privé sis à Tsimbazaza. Cette décision est également adoptée par bon nombre d’établissements scolaires, d’autant plus que les parents ont payé normalement les frais de scolarité malgré la conjoncture politique et ses impacts. 

Reprise incertaine pour certains

Si la reprise des cours est effective pour bon nombre d’établissements privés, elle reste incertaine pour la majorité des établissements publics dans diverses Circonscriptions scolaires (CISCO) où les enseignants sont en grève. Hier, les élèves d’un collège d’enseignement général d’Antananarivo ont été priés de rentrer chez eux. « Tous les profs ainsi que le personnel administratif et technique sont en grève. Il n’y a personne pour vous donner des cours ni vous surveillez en classe. Rentrez chez vous et révisez », s’est adressé le directeur face aux élèves présents. « J’en ai marre de cette situation. Comment allons-nous faire pour la suite vu que nous sommes en classe d’examen ? », déplore Sitraka R., collégienne en classe de 3è. Comme elle, beaucoup d’élèves se posent des questions sur l’aboutissement de cette manifestation ainsi que les impacts sur leur scolarité. Jusqu’à hier, aucun communiqué ni consigne n’a été donné par les responsables compétents au niveau du ministère de l’Education nationale ou auprès des directions régionales de l’éducation. Affaire à suivre!

P.R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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