Publié dans Société

Impact des catastrophes naturelles - La résilience de la population, une priorité

Publié le mercredi, 15 octobre 2025

Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles comme les cyclones, l’inondation, ou encore la sécheresse. Par conséquent, la population est fragile. Afin de soutenir cette population,  Madagascar dispose d’un Fonds national de contingence (FNC). C’est un mécanisme de financement dédié à la gestion des catastrophes à Madagascar. Ce fonds a été mis en place par le Gouvernement malagasy afin de renforcer la préparation et la réponse face aux catastrophes et situations d’urgence, tout en garantissant la disponibilité de ressources financières immédiates en cas de crise. Ainsi, le FNC a pour objectif de consolider une capacité de résilience et la préparation à faire face aux divers types de catastrophes qui peuvent survenir dans le pays. 

Le Fonds national de contingence peut être mobilisé pour répondre aux catastrophes naturelles telles que les cyclones, les inondations, les sécheresses, les incendies domestiques, feux de forêt ou de végétation, les épidémies et pandémies majeures ayant un impact grave sur la population. Les catastrophes sensibles ou aléas complexes tels que les troubles sociaux ou politiques et les conflits armés ne sont pas éligibles à la mobilisation du FNC.

 

Un rôle important pour le PAM

 

Cette année, la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes est axée sur le thème “Financer la résilience, pas les catastrophes”. Le Programme alimentaire mondiale (PAM) joue un rôle important dans la réduction des risques et catastrophes. Les catastrophes naturelles sont l’une des principales causes de la faim, indique cette institution. Elles perturbent l’accès à la nourriture et compromettent la sécurité alimentaire à long terme. A Madagascar, le PAM, avec ses partenaires, agit pour soutenir les communautés vulnérables à se préparer, résister et se relever face aux chocs à travers le renforcement de la résilience, les systèmes d’alerte précoce, la préparation et formation, ainsi que le soutien aux moyens de subsistance et adaptation au climat. 

 

Anticiper  les impacts des catastrophes

 

Pour la réduction des risques de catastrophes, Madagascar dispose une entité qui coordonne la lutte. Il s’agit du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

Les catastrophes ont un impact majeur sur le développement du pays.

En effet, elles peuvent entraîner la désorganisation ou le ralentissement des projets de développement, la détérioration des infrastructures socio-économiques, ainsi que des conséquences importantes sur l’environnement et les moyens de subsistance. C’est pourquoi le renforcement de la résilience financière est essentiel pour permettre une reprise rapide et durable après une catastrophe.

L’augmentation des ressources financières disponibles, la budgétisation fondée sur les prévisions climatiques, les évaluations financières préalables des risques pour la population, les moyens de subsistance et les infrastructures sont considérées comme les meilleures stratégies pour anticiper et réduire les impacts des catastrophes.

 

Recueillis par Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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