Publié dans Société

Transports en commun - Les usagers tirent la sonnette d'alarme

Publié le jeudi, 16 octobre 2025

Les usagers des transports en commun haussent le ton. Depuis plusieurs décennies, ils éprouvent des frustrations face aux abus et la gabegie régnant dans les taxis-be. Le non-respect des primus et terminus, l’augmentation du tarif qui ne correspond pas au cahier des charges, le changement d’itinéraires sans préavis et le mauvais comportement de certains chauffeurs provoquent la colère des passagers.

 

Au début de cette semaine, la population de Sabotsy-Namehana a donné un ultimatum aux taxis-be de la ligne H, reliant la Capitale avec cette Commune. Depuis, les déclarations s'enchaînent avec la ligne E à Ambohimangakely, la D reliant Ivato, 133 desservant Itaosy et le centre-ville,… « Nous méritons un minimum de respect. Il est temps de changer les mauvaises habitudes des transporteurs », dixit un père de famille, habitant à Ilafy. Lui de poursuivre : « A plusieurs reprises, nous avons envoyé des plaintes concernant surtout le non-respect des arrêts, la hausse des tarifs non justifiée, mais nous avons été négligés par les responsables hiérarchiques ».

 

Plusieurs usagers appellent les autorités compétentes à réagir rapidement. Ils réclament un rappel à l’ordre auprès des coopératives de transport, un contrôle renforcé sur les lignes urbaines et une discipline plus rigoureuse.

 

Aux heures de pointe, il y a des files d’attente au niveau des arrêts de bus, tandis que les taxis-be qui y passent sont déjà pleins. Certains chauffeurs modifient leurs trajets sans prévenir, d’autres refusent d’embarquer les voyageurs qu'ils jugent non rentables, c'est-à-dire ceux qui ne sortent qu'aux terminus.

 

« En ce moment où le pays est encore sous tension, il vaut mieux se respecter et savoir se communiquer mutuellement. D'ailleurs, la situation est encore critique et la colère de la population est une bombe à retardement qui pourrait exploser à tout moment », met en garde un contrôleur d’une ligne de transport. Dans la Capitale, la majorité de la population dépend encore de ces véhicules pour se rendre au travail, à l’école ou au marché. Par conséquent, la discipline est une nécessité absolue.

 

Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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