Publié dans Société

Zone rouge sur la haute ville d’Antananarivo - Un millier d’habitations en danger imminent

Publié le samedi, 27 décembre 2025

Une situation d’urgence. 1490 maisons localisées sur plusieurs quartiers de la haute ville d’Antananarivo sont actuellement en danger imminent. Ceci à cause des fissures constatées sur une vingtaine de blocs rocheux, pesant chacun plusieurs tonnes, lesquels risquent de s’effondrer à tout moment, avec les pluies continues. « Même une simple décharge de foudre peut provoquer la chute de ces rochers », prévient un technicien auprès du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC). « À chaque averse, nous avons peur que les rochers tombent et touchent notre maison », nous confie un riverain.

Cette menace concerne notamment 130 habitations fortement exposées à Ankadilalana, 170 toitures à Ambohipotsy, 110 maisons à Faliarivo Ambanidia ainsi que 320 autres Ankazotokana Ambony, Andafiavaratra et Ambohitsiroavana, selon les informations recueillies auprès du BNGRC. Une réunion d’urgence s’est tenue hier, avec la participation du Préfet d’Antananarivo ainsi que des responsables auprès du BNGRC et de la Commune urbaine d’Antananarivo, afin d’identifier les mesures à prendre.

Des mesures d’urgence 

Douze Fokontany de la Haute ville, localisés dans les 2è et 4è arrondissement de la Capitale, sont concernés. Face aux risques imminents et permanents sur ces zones rouges, des mesures d’urgence y seront appliquées à partir de ce samedi. « Dans le cadre du renforcement du système d’alerte précoce, des sirènes et drones sonores seront opérationnels afin d’alarmer et donner des consignes aux habitants », a indiqué le Dr Lalah Andriamirado, conseiller technique auprès du BNGRC. C’était hier soir lors d’une intervention sur la chaîne nationale. Pour sa part, le Préfet d’Antananarivo, Abraham Rajafetra, a rappelé que ce danger est bien réel. « Plusieurs décès ont déjà été enregistrés à cause de l’effondrement de rochers. Pour cette saison, les pluies vont s’intensifier entre décembre et mars, selon les prévisions », a t-il averti. « Il s’agit d’un risque évitable si les habitants respectent les consignes et prennent des précautions comme le fait d’évacuer les lieux fortement exposés », a ajouté le Préfet. 

En plus des sirènes et drones sonores, plusieurs responsables et volontaires seront mobilisés dès ce jour pour faire des portes à portes et conscientiser les habitants sur le danger imminent et les mesures à prendre. Quoi qu’il en soit, le centre opérationnel au niveau du BNGRC central reste en veille permanente. Aussi, le numéro vert 930 reste accessible pour toute alerte ou demande d’informations...

P.R.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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