Publié dans Société

Kidnapping - Les cerveaux et complices arrêtés à Andraisoro

Publié le vendredi, 08 février 2019

Si Tsaratanàna retient les esprits avec la succession des rapts qui s'y déroulent actuellement, dans la Capitale, la situation est tout autre. Les récentes investigations de la Police l'ont menée sur la piste des commanditaires supposés de ces rapts à Andraisoro. Les Forces de l'ordre enchaînent les coups de filet de certains auteurs d'enlèvements qui ont marqué cette ville l'année dernière. Ainsi, le matin du jeudi 7 février dernier, dans le quartier d'Andraisoro, la Brigade criminelle (BC4) a interpellé trois cerveaux supposés, dont deux femmes, de deux kidnappings de citoyens indo-pakistanais survenus en juillet et en décembre 2018.

L'enquête de la Police a révélé que l'homme incriminé dans ces affaires est un ex-élément des Forces de l'ordre radié de son poste et qui fut arrêté à Anosy. Récemment, il fait office de chauffeur de service d'un avocat à Anosy. Durant son audition, il a avoué avoir touché sa part de la rançon de sa propre épouse. Cette dernière qui fut également interpellée lui aurait donné 43 billets de 50 euros mais qui étaient déjà échangés en monnaie locale, depuis.

En poussant davantage les investigations à propos de la dame en cause, la Police a appris que le couple a dépensé l'argent de la rançon reçu en juillet 2018 en vacances dans une cité balnéaire du pays, mais aussi dans l'achat d'une belle  voiture que le gang utilise d'ailleurs pour commettre un enlèvement. Par ailleurs, la rançon perçue en novembre de l'année dernière a été consacrée à la construction de maisons.

Pour revenir dans les circonstances des arrestations à Andraisoro, la Brigade criminelle n'y trouvait que l'épouse et une sœur du principal incriminé. De toute façon, ce sont les deux femmes qui furent arrêtées en premier. Sitôt soumises à une enquête, elles ont avoué que le suspect figurerait bel et bien parmi les personnes recherchées par la Police pour sa participation présumée dans ces affaires d'enlèvement.

Enfin, la Police précise que tous ces kidnappeurs d'Indo-pakistanais appartiennent au même réseau. 10 d'entre eux sont déjà arrêtés dont 4 séjournent actuellement à la prison de Tsiafahy et 6 autres à Antanimora. L'enquête se poursuit encore.

F.R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff