Publié dans Société

Vente d’enfant - Un garçonnet vendu à 10 millions d’ariary

Publié le mardi, 12 mars 2019

Incroyable mais vrai, des personnes malintentionnées s’adonnent au commerce d’enfant à Antananarivo. A preuve, ce joli coup réussi par la Gendarmerie de Fiadanana la semaine dernière par l’arrestation d’un couple du côté d’Andohatapenaka. Tout est parti par des rumeurs qui finalement sont devenues des renseignements fiables pour les Forces de l’ordre. Ces dernières ont eu vent d’une vente d’enfant depuis des jours et ont décidé de passer à l’action en élaborant un plan pour piéger les auteurs.  Un des membres de la Gendarmerie s’est passé pour un acheteur.  Rendez-vous est fixé vendredi dernier du côté du stade des Makis à Andohatapenaka. Un couple s’est présenté avec un petit garçon de 4ans et a annoncé le prix de 10 millions d’ariary à « l’acheteur ». Arrêté sur le champ, le couple qui s’est qualifié de simple livreur a ensuite dénoncé les « propriétaires », quatre hommes habitant à Ampasika. Coincés, ils ont été appréhendés le lendemain avec leurs complices. Présentées devant le  Tribunal lundi dernier, cinq personnes trempées dans cette affaire ont été placées en détention préventive à Antanimora. L’enfant, de son côté, a pu retrouver ses parents qui résident à Antetezana Afovoany.
La rédaction

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff