Publié dans Société

Foyer U de Cachan - Actions des femmes TEM en faveur des universitaires malagasy

Publié le mardi, 12 mars 2019

Les femmes de l’association « Tous ensemble pour Madagascar » (TEM)  ont offert, en fin de semaine dernière, des lots de produits de première nécessité aux étudiants du Foyer universitaire malagasy (FUM) de Cachan en France, pour les aider symboliquement. La remise de ces dons s’est déroulée en présence de représentants des membres de l’association et ceux des étudiants. Fruit de cotisations des femmes de TEM, ces dons sont composés d’huiles, de riz et de pâtes alimentaires. 80 % des dons ont déjà été distribués. Les 20 % restants ont été confiés aux étudiants responsables, sous la supervision du directeur du foyer, qui se chargeront de les faire parvenir aux absents. Les niveaux d’étude des universitaires hébergés dans ce foyer varient de la première année au doctorat. Le directeur du FUM a souligné l’ambiance studieuse qui prévaut au sein de ce foyer. 90 % des étudiants réussissent aux examens dans les différentes filières. Regroupant des membres de la diaspora, l’association TEM s’investit quant à elle dans les domaines touchant le développement du pays et aide ceux qui les sollicitent dans le secteur socioculturel, économique, etc.


Les membres du bureau de ladite association ont ensuite participé à un débat organisé avec les étudiants du foyer. Plusieurs questions ont été soulevées de part et d’autre, portant sur la TEM, son origine, ses objectifs, son rôle. Des questions relatives au choix des étudiants sur leur devenir, leurs projets après les études, les raisons qui poussent un étudiant à choisir de rester en France plutôt que de rentrer au pays, ont été soulevées. A cette dernière question, plusieurs étudiants ont répondu en premier lieu l’insécurité qui règne à Madagascar, en second lieu la corruption qui ne donne aucune chance aux étudiants - même s’ils sont bardés de diplôme - d’accéder à un emploi quelconque, à défaut d’avoir des connaissances au bras long, bref de bénéficier de privilèges qui ne sont pas donnés au commun des mortels. La rétribution salariale à la hauteur des investissements réalisés par les parents pour les études a également été évoquée. D’autres questions portant sur l’attente des étudiants vis-à-vis de l’Etat et ce qu’ils étaient prêts à faire pour participer au développement du pays ont été soulevées. Les membres du TEM ont également présenté les programmes présidentiels en faveur des jeunes entrepreneurs.
Recueillis par L.A.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff