Publié dans Société

Disparition de 100 millions d’ariary - Une employée de banque gardée à vue, son compagnon introuvable

Publié le jeudi, 11 avril 2019

Un suspect, qui a disparu avec une somme de 100 millions d’ariary le 9 avril  dernier à Mahitsy, reste toujours introuvable. La voiture qu’il a utilisée ce jour- là, une Citroën Jumper, est par contre retrouvée abandonnée rès du pont à Ambohimangakely. Ce suspect n’est autre que le compagnon de l’employée de la banque Baobab Mahitsy. Cette dernière est actuellement placée en garde à vue à la Gendarmerie. 

Vers 9h ce mardi et comme à son habitude, l’employée de la banque Baobab allait effectuer le dégagement à la BOA Mahitsy qui se trouve à 250 m de son lieu de travail et d’habitation également. Elle aurait demandé à son compagnon, de l’emmener jusqu’à la BOA. Alors qu’elle se trouvait  déjà à bord de la voiture avec l’argent, son compagnon lui aurait demandé d’aller de chercher de l’eau. Le temps d’exaucer cette demande de son compagnon avec qui elle a de relation pendant dix années, celui-ci est parti avec la voiture et la somme à verser. Ce n’est qu’une vingtaine de minutes après que l’agent de banque a alerté la gendarmerie de la localité. Cette dernière a par la suite lancé l’alerte aux gendarmes d’Ambohidratrimo qui ont dressé les barrages après avoir reçu le signalement de la voiture concernée et de son passager .Entre temps, les gendarmes de Mahitsy ont pourchassé l’individu, sans résultat jusqu’à Ambohidratrimo. A priori, et ce malgré son avance, le compagnon de l’employée de la banque n’a pas emprunté la route nationale mais a pris les pistes secondaires. D’après les informations, l’individu aurait déclaré à sa compagne qu’il travaille à Toamasina dans une grande société de la place mais après vérification, ce n’est pas le cas. Apparemment, la dame aurait été menée en bateau par son compagnon depuis. Cependant, seule l’enquête déterminera la responsabilité de tout un chacun dans ce vol sans casse ni braquage…

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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