Publié dans Société

Disparition de 100 millions d’ariary - Une employée de banque gardée à vue, son compagnon introuvable

Publié le jeudi, 11 avril 2019

Un suspect, qui a disparu avec une somme de 100 millions d’ariary le 9 avril  dernier à Mahitsy, reste toujours introuvable. La voiture qu’il a utilisée ce jour- là, une Citroën Jumper, est par contre retrouvée abandonnée rès du pont à Ambohimangakely. Ce suspect n’est autre que le compagnon de l’employée de la banque Baobab Mahitsy. Cette dernière est actuellement placée en garde à vue à la Gendarmerie. 

Vers 9h ce mardi et comme à son habitude, l’employée de la banque Baobab allait effectuer le dégagement à la BOA Mahitsy qui se trouve à 250 m de son lieu de travail et d’habitation également. Elle aurait demandé à son compagnon, de l’emmener jusqu’à la BOA. Alors qu’elle se trouvait  déjà à bord de la voiture avec l’argent, son compagnon lui aurait demandé d’aller de chercher de l’eau. Le temps d’exaucer cette demande de son compagnon avec qui elle a de relation pendant dix années, celui-ci est parti avec la voiture et la somme à verser. Ce n’est qu’une vingtaine de minutes après que l’agent de banque a alerté la gendarmerie de la localité. Cette dernière a par la suite lancé l’alerte aux gendarmes d’Ambohidratrimo qui ont dressé les barrages après avoir reçu le signalement de la voiture concernée et de son passager .Entre temps, les gendarmes de Mahitsy ont pourchassé l’individu, sans résultat jusqu’à Ambohidratrimo. A priori, et ce malgré son avance, le compagnon de l’employée de la banque n’a pas emprunté la route nationale mais a pris les pistes secondaires. D’après les informations, l’individu aurait déclaré à sa compagne qu’il travaille à Toamasina dans une grande société de la place mais après vérification, ce n’est pas le cas. Apparemment, la dame aurait été menée en bateau par son compagnon depuis. Cependant, seule l’enquête déterminera la responsabilité de tout un chacun dans ce vol sans casse ni braquage…

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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