Publié dans Société

Tentative de braquage du fourgon de Brinks - 3 personnes à Tsiafahy

Publié le mercredi, 17 avril 2019

L’affaire d’une tentative de bandits pour braquer un fourgon blindé de Brinks à Amoronankona, sur le By-pass, samedi  dernier, connaît un récent développement. Après leur audition auprès de la Gendarmerie, puis leur récent déferrement, les trois personnes entraînées dans cette affaire ont été placées en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, hier. Il s’agit respectivement  de deux résidents  d’Andoharanofotsy, mais aussi un agent de la station-service situé près de la banque où la tentative de braquage s’est produite.  Concernant les deux premiers, ils ont été arrêtés samedi, le soir même des faits. Ils ont été  identifiés par la Gendarmerie à cause d’une moto qui avait été utilisée par les bandits mais qui a dû être abandonnée sur les lieux après la fusillade ayant coûté la vie à deux assaillants. Car en vérifiant ce qui se trouvait dans la moto, les gendarmes ont rapidement identifié les deux suspects avec des pièces d’identité indiquant leurs adresses à Andoharanofotsy. En réalité, l’un des suspects serait le propriétaire de cette moto et qui l’a revendu à l’autre individu incriminé en même temps que lui. En guise d’explication, l’une des deux parties a avoué que la transaction avait bel et bien eu lieu mais il manquait la mutation. Quant au troisième suspect, il s’agit de l’employé de la station-service. Il fut arrêté le dimanche matin suivant. Sa faute : avoir récupéré le téléphone qu’un des assaillants a fait tomber, sans doute par mégarde, sur le sol. Pourtant, il est curieux qu’il n’ait plus l’objet durant la période de son audition. 

  Rappelons qu’ils étaient cinq à perpétrer l’assaut contre le véhicule de Brinks ce samedi dernier en début d’après-midi. Venus en motos, tous ont alors voulu s’engouffrer dans le fourgon au moment où les agents de Brinks s’apprêtaient à approvisionner en liquidités le DAB de ladite banque du By-Pass. Or, les agents de Brinks ont résisté à cette attaque. Il y  eut même un échange de tirs, ce qui a alerté une patrouille de gendarmes qui passait à la hauteur du point. Dans le chaos total et pendant leur fuite à pieds, en moto ou à bicyclette, les assaillants ont réussi à s’emparer de l’arme de service d’un salarié de Brinks. Alertés par les coups de feu, les gendarmes étaient alors intervenus et ils ont ouvert à leur tour le feu en visant le camion, dans l’espoir de l’empêcher de bouger, les bandits ayant cherché à le détourner. Les tirs des gendarmes ont fait mouche. Bilan : deux braqueurs sont laissés définitivement sur le tapis tandis que le fourgon de Brinks, d’après la  consigne, a pu démarrer en trombe pour foncer en direction du siège de la société à Ivandry, et presque sans encombre. De plus, les bandits n’ont pas réussi à s’emparer du fond qui se trouvait bien à l’abri dans le coffre blindé.
Franck Roland

Fil infos

  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
  • Actu-brèves
  • Délestages - La JIRAMA torpille les promesses du Président
  • Toaka gasy, artisanat, foncier, Fokontany - Avis défavorable du Gouvernement sur 4 propositions de loi
  • Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique - Le Premier ministre Christian Ntsay à la tête de la délégation malgache

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

A bout portant

AutoDiff