Publié dans Société

Changement d’arrêt de bus - Les coopératives et passagers déconcertés

Publié le mercredi, 17 avril 2019

 Dans la confusion. Le changement brusque des arrêts de bus engendre un mécontement des passagers et transporteurs. Depuis le début de cette semaine, les taxi–be reliant Anosy, Analakely et Soarano ont repris leurs anciens itinéraires. En effet, au lieu de rejoindre directement le Pavillon Analakely, ils devront emprunter Ambodifilao. De leur côté, les usagers sont désamparés puisqu’ils ne savent plus où mettre les pieds.
Comme hier, une dizaine de personnes ont, encore, attendu des taxi-be de la ligne 199, 165 ou encore le 150 à l’arrêt de bus « Rova ».  D’après leurs explications, ils ne savaient pas que cet arrêt a été supprimé. Or, aucun avertissement ni instruction n’ont été donnés par les responsables. « Nous nous sommes plantés ici, depuis plus d’une demi-heure.

Nous n’avons quitté les lieux qu’après que des commerçants nous ont conseillés de descendre à Soarano », avance une mère de famille victime. Autant que les transporteurs, les passagers sollicitent un avis d’information avant de mener un quelconque changement. Une situaiton comme celle-ci engendre un grand retard, notamment pour les travailleurs et les étudiants.
La construction d’un canal d’évacuation, longeant la stèle « Sida » à Andohan’Analakely,  la rue Andrianampoinimerina, jusque devant le lycée Rabearivelo a commencé lundi. Aussi, le tronçon de route devant le Pavillon Analakely est fermé à la circulation. Les lieux sont actuellement envahis par les marchands de friperie qui s’y sont déplacés provisoirement.Les travaux pour ladite construction vont durer deux mois.
 Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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